EDITO

Les sionistes doivent répondre de leurs actes

Malgré le cessez-le-feu signé le 9 octobre dans le cadre de la première partie du plan de paix parrainé par les Etats Unis, l’entite sioniste multiplie les incursions et les bombardements sur Ghaza causant pour la seule journée de dimanche près de 50 morts et 4 autres hier. Une preuve, s’il en faut, que Netanyahou et son gouvernement extrémiste poussent vers l’implosion de cette trêve et maintiennent leur projet génocidaire, prétextant chaque fois leur motif, qui ne tient plus la route, entre la lutte contre le terrorisme et riposte face à des supposés attaques (imaginaires bien sûr du Hamas).
L’objectif au fond reste le même, semer la terreur parmi les civils Ghazaouis et continuer à tuer le maximum de Palestiniens. Un jeu malsain et inacceptable d’une entité qui a depuis longtemps évolué dans la transgression la plus totale du droit international et qui se permet toutes les exactions. C’est là le comportement d’un État voyou et terroriste auquel il ne faut pas se fier, car il ne tient jamais ses engagements et ne croit qu’à la manière forte.
D’ailleurs les sionistes refusent à ce jour de lever le blocus qu’ils imposent à Ghaza depuis de longs mois. Une situation qui continue de faire répandre la famine dans l’enclave palestinienne, et de tuer des innocents à petit feu et une grande souffrance. Des morts dont la majorité sont de jeunes enfants, dont les images cadavériques ont fait le tour du monde. La stratégie génocidaire de l’entité sioniste semble être toujours de mise, et le projet d’extermination engagé depuis deux ans déjà reste le même, avec les bombardements et le blocus de l’aide humanitaire.
Plusieurs pays et organisations internationales, à l’image de l’Unrwa ou du Qatar dernièrement, ont insisté sur la nécessité d’un respect total du cessez-le-feu, regrettant et condamnant l’attitude de l’entité sioniste qui a violé à plusieurs reprises ce cessez-le-feu fragile. Le Qatar a indiqué à travers l’émir Tamim ben Hamad al-Tani «nous réaffirmons notre condamnation de toutes les violations et pratiques ( sionistes) en Palestine, en particulier la transformation de la bande de Ghaza en une zone impropre à la vie humaine, (et) la poursuite des violations du cessez-le-feu». Pour l’Unrwa l’ouverture d’enquêtes indépendantes sur les violations flagrantes du droit humanitaire perpétrées par l’armée d’occupation depuis le mois d’octobre 2024 doit avoir lieu.
Les responsables sionistes, qui continuent leur action génocidaire, doivent rendre des comptes, et aucune impunité ne doit leur être accordée.

Par Abdelmadjid Blidi

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