EDITO

L’industrie, ça redémarre!

Le travail de fourmi entrepris par l’exécutif sur quatre longues années de réformes minutieuses, de guerre implacable à la bureaucratie, de déploiement d’une stratégie visionnaire et d’implication directe du président de la République, à travers ses visites aux points névralgiques de la planète, censés dynamiser la scène économique, auront enfin porté leurs fruits. Le pays ne s’émeut désormais plus à l’annonce d’un investissement direct étranger. Il en compte tellement sur le terrain, en phase de mise en oeuvre qu’il serait compliqué d’en énumérer les intervenants. Pour ce qui concerne le capital national, son dynamisme est indicible. Partout dans le pays, dans toutes les wilayas, les projets naissent, des chantiers paraissent du jour au lendemain. Dans l’agriculture, l’industrie, le tourisme, les services…etc, les initiatives se font très nombreuses, jusqu’à ne plus être quantifiables. C’est dire que la machine économique algérienne n’est, disons-le, plus en rodage. Elle est en passe d’attendrire une vitesse de croisière qui la rendrait visible de l’orbite de l’économie mondiale. Si aujourd’hui, l’Algérie ne figure pas vraiment sur les tablette du FMI et de la Banque Mondiale, il ne sera pas de même dans la prochaine décennie. Les gigantesques projets dans les mines, les énergies et le commerce inter-africain en fera un géant en devenir. Toutes ces avancées notables parlent aux Algériens qui ne cachent désormais plus leur conviction que le pays a bien pris la bonne trajectoire. Il reste que dans cette «piste aux étoiles», il est de tradition que le citoyen la mesure au niveau de développement de l’industrie mécanique nationale. Tous les observateurs attestent de la détermination de l’exécutif de réaliser le rêve national. Certains estiment même que l’on touche presque du doigt cette industrie automobile, tant souhaitée par les Algériens, au même titre d’ailleurs que le métro, dont la réalisation est actuellement totalement algérienne. Deux fierté valent mieux qu’une ! Il faut savoir que présentement, tous les segments de l’industrie automobile sont pris en charge à travers des partenariats très bénéfiques à l’Algérie. Tous les projets dans les véhicules légers et lourds, le matériel agricole et des travaux publics constituent une réelle relance du tissu industriel national. La base du partenariat est clairement établie et les constructeurs savent parfaitement à quoi s’en tenir. Disons-le donc, l’engouement constaté autour de cette filière et les intentions fermes d’investissement dans des usines de production est une grande victoire qui se confirme de jour en jour. Ce succès est à la hauteur du nombre d’entreprises étrangères, parmi les plus prestigieuses au monde, qui sont demandeuses de partenariats avec leurs homologues algériennes.
Par Nabil.G

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