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Mostaganem : le chef de daïra et le P/APC animent une conférence de presse

Le président de l’assemblée populaire communale de Mostaganem et le chef de daïra ont organisé, dans l’après midi de mercredi, une conférence de presse pour présenter les acquis réalisés en matière de développement tendant à améliorer le cadre de vie du citoyen et les actions programmées dans ce sens.

Ainsi, le P/APC  et le chef de Daïra qui véhiculent respectivement une longue expérience dans la gestion de la chose publique, de l’entretien, la sécurité et des affaires de la commune puisque le premier a exercé comme cadre de la SONATRACH durant près de trente ans, et autant pour le second comme secrétaire général de la mairie d’Oran, et chef de daïra de Khemis Meliana ont présenté Mostaganem comme une ville plongeant ses racines depuis des millénaire comme une cité du bassin méditerranéen qui aspire à se mettre au diapason des villes situées dans la dite partie géographique, notamment en fonction des orientations du Président de la République tendant à une Algérie nouvelle. (Indiquons que parmi ces orientations figurent les codes communal et de wilaya ainsi que de nouveaux mécanismes, fruits d’étude qui entreront bientôt en scène donnant plus de prérogatives à l’élu  local qui sera libéré des contraintes administratives). Le tissu urbain de Mostaganem a subi de grandes extensions de tous les cotés de la ville.
Aux questions des journalistes, tantôt le P/APC tantôt le chef de daïra, en ce qui concerne les écoles primaires, il existe 68 à Mostaganem dont 26 ont subi des travaux d’aménagement. Toutes les écoles ont des cantines qui servent aux élèves des repas chauds. Pour ce qui est des décombres des maisons qui menaçaient ruine, démolies et leurs occupants relogés dans des appartements décents, une réponse claire a été donnée. La démolition a été faite, il ya des années de la maniere la plus anarchique, notamment au faubourg populaire et ancestral de Tigditt. Là, des maisons ont été démolies en partie alors que plusieurs sont encore debout et habitées et le tout se tient par des murs de soutènement communs, ce qui rend l’enlèvement des décombres impossible puisque l’effondrement  des autres maisons se fera. Pour  entamer l’opération d’assainissement et récupérer l’espace pour servir à la construction d’immeuble, il faudrait agir selon une étude technique. L’opération coûtera cher.
Des propositions seront faites à la tutelle en vue de bénéficier d’enveloppe financière adéquate, si tous les restes des occupants acceptent le relogement. Quant à l’immeuble « le colisée » dont le toit de la salle de cinéma, fermée, s’est effondré, l’APC ne peut pas entamer des travaux  d’aménagement puisque l’immeuble appartient à des citoyens qui doivent eux-mêmes collectivement engager les dits travaux. Pour ce qui est du futur plan de circulation, il est en cours de réalisation par une commission, est actuellement le taux l’avancement des travaux est de 80%. Le marché Ain Sefra qui draine chaque jour des dizaines de milliers de citoyens sera prochainement réorganisé pour répondre au mieux aux commerçants et clients. Les parkings de stationnent en ville seront revus et réorganisés pour dissiper toute anarchie. Un plan de réhabilitation de la voirie est en cours de préparation et sera concrétisé prochainement.
Le jardin public séculaire « Emir Abdelkader », à l’abandon, devait faire l’objet de réhabilitation par le ministère de l’environnement pour en faire un jardin botanique, mais le projet à été abandonné. Cependant le nouveau wali a visité ce jardin qui faisait la fierté des mostoganémois,  et a décidé sa réhabilitation prochainement. C’est probablement l’EPIC « Mosta Land » qui sera chargée de mener les travaux de réhabilitation, comme elle a fait pour le petit jardin des 400 logements qui a été transformé en un véritable  espace de détente et de repos ainsi que d’aire de jeux pour enfants. Quant à la collecte des ordures qui n’est pas bien pratiquée à cause de la panne de camions, bien que le wali, juste quelques jours après son installation, survenue à la fin de septembre dernier à l’EPIC (entreprise publique industrielle et commerciale) « Mosta Propre » lui a octroyé 4 milliards de centimes pour leur réparation. Des tracteurs avec remorques sont utilisés en plein jour au centre ville pour le ramassage des ordures, suscitant des échos défavorables au sein des citoyens. C’est un constat que nous avons exposé et qui a eu comme réponse « Cette question est à l’étude pour susciter des palliatifs en vue d’une bonne gestion. On aspire à élever Mostaganem au diapason des villes du nord de la méditerranée.
A cet effet, la mobilisation de tous, élus, responsables des différents secteurs, et la société civile doivent conjuguer leurs efforts avec intelligence et amour pour concrétiser le vœu. L’Etat doit également y participer en apportant un appui financier conséquent. « Il n’est guère d’objectif qui reste inaccessible à la force de la volonté humaine » dit-on.

Charef. N       

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