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Mostaganem : succès populaire pour le film «Dark Way»

Le film algérien « Dark Way » (la voie sombre) d’une heure et vingt minutes réalisé par Bélamria Omar, intéressé à l’art cinématographique depuis son adolescence, avec d’autres employant leurs moyens modestes et leur savoir, a été projeté en avant première à la salle de cinéma « Hachelaf Habib » de Mostaganem, en présence de plus de mille spectateurs, principalement des jeunes des deux sexes, la plupart des étudiants et des lycéens. Ceux-ci ont fait montre d’un enthousiasme clair , lançant des hourrahs durant une grande partie de la projection, suscités par les multiples scènes d’action à l’Hollywoodienne.

Ce long métrage tourné à Mostaganem met en scène l’histoire tourmentée d’un jeune vivant avec sa mère séparée de son père. Dès son jeune âge, cet individu plonge dans un milieu marginalisé où en délinquant, il s’adonne à la drogue et devient toxicomane, faisant tout pour avoir sa dose quotidienne. Ainsi, de par son état toxicomane, il est recruté par une dangereuse bande rivale comme tueur à gage pour éliminer un chef de réseau criminel de trafiquants de drogue.
Il a exécuté cette mission, puis il fût tué par ses commanditaires pour effacer toute trace pouvant conduire à eux. Les policiers déclenchent une enquête sur le dit assassinat et parviennent à découvrir l’arme du crime (un pistolet) que l’auteur a caché au domicile de sa mère. Celle-ci fût tourmentée par l’opération de perquisition menée chez elle par la police. Aussi, dans le film des scènes de violence exécutée par des bandes de quartiers sont montrées, de même que des dealers alimentés en drogue par des réseaux spécialisés, vendant des stupéfiants. Aussi, une scène caractérisée par le retour du père (incarné par Aissani Mohamed) au domicile de son ex-épouse pour voir ses deux enfants après une longue absence, a fait couler des larmes à nombre de spectateurs et spectatrices, tellement le dialogue était amère entre eux.
Les enfants qui croyaient que leur père était mort depuis leur enfance selon ce que leur mère leur avait dit, apprennent la vérité. Toutefois, n’ayant aucune affection pour le père, les deux enfants le rejettent. Une histoire affligeante que des parents inconscients créent à leurs enfants qui tombent par la suite dans l’abîme ténébreux de la vie. A l’issue de la projection, toute la salle a applaudi avec enthousiasme le réalisateur et les comédiens montés sur scène avec à leur tête, le directeur de wilaya de la culture et des arts. Il n’y a pas eu de débat, du fait que les nombreux spectateurs étaient très enthousiastes, voire en effervescence.
Cependant, comme un débat critique est nécessaire pour améliorer le savoir et les connaissances en matière cinématographique du réalisateur et de ses collaborateurs, le directeur de la culture a promis qu’une autre projection du film aura lieu à la salle « Cheikh Hamada » avec la présence de spécialistes et connaisseurs du septième art. Toutefois, il convient d’indiquer que le film, qui véhicule un message sur les dangers de la drogue, a réalisé samedi un succès populaire certain.

Charef N

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