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Ramadhan, céréales, mix énergétique et lutte contre les stupéfiants : le gouvernement sur tous les fronts

Le gouvernement entend «veiller à la continuité et la qualité des services fournis par les offices publics vitaux au profit des citoyens à travers toutes les régions du pays, particulièrement en ce qui concerne l’alimentation en eau potable et l’énergie»

La préparation du mois sacré du Ramadhan, le recensement des terres et de la production agricole et le développement du mix énergétique ont été au menu du dernier Conseil du gouvernement, tenu mercredi dernier et présidé par le Premier ministre, Aimen Benabderrahmane Ces trois sujets d’une importance capitale ont fait l’objet de communication par les ministres concernés. Ainsi, concernant les préparatifs du mois sacré, dont le début est attendu pour la troisième semaine du mois de mars prochain, a fait l’objet d’une communication ministérielle co-signée par tous les départements censés veiller à la bonne marche des différents services intervenant durant le mois sacré. On retiendra ainsi, le Commerce, l’Énergie, la Solidarité nationale, l’Agriculture, l’Hydraulique, la Pêche et la Poste. Dans le document lu en réunion du gouvernement, il est mis en exergue les mesures prises et les dispositifs mis en place pour, notamment, «assurer une disponibilité des produits alimentaires et agricoles à des prix raisonnables et l’approvisionnement régulier du marché». Il s’agit également d’ «adapter l’organisation et le contrôle des marchés dans le but de répondre à la demande et aux besoins des citoyens durant ce mois sacré et de renforcer la lutte contre la spéculation», souligne-t-on dans le même document.
Les mesures prises et les dispositifs mis en place ont pour objectif, en outre, de «veiller à la continuité et la qualité des services fournis par les offices publics vitaux au profit des citoyens à travers toutes les régions du pays, particulièrement en ce qui concerne l’alimentation en eau potable et l’énergie», note le communiqué sanctionnant le Conseil du gouvernement.
Le second dossier d’importance abordé par le gouvernement a concerné le recensement de la production céréalière et des légumes secs. Les résultats présentés ont également concerné le recensement des capacités de stockage des produits alimentaires.
Les ministres de l’industrie, celui de l’Agriculture, ainsi que le Commerce ont mis en situation, dans le document présenté à cet effet, l’état des lieux de ces filières stratégiques, notamment la production des légumes secs, associée aux capacités de stockage des produits alimentaires. Selon le rapport établi par les trois ministères, l’objectif consiste à disposer d’une cartographie des capacités de production nationale et de stockage des produits alimentaires s’inscrivant dans le cadre de la stratégie de développement des filières agricoles stratégiques, souligne le communiqué. On n’en apprendra pas plus.
Le troisième volet du Conseil du gouvernement a trait au mix énergétique, dont il faut dégager une stratégie pour son développement. «L’Etat a engagé une réflexion approfondie sur les vecteurs de l’introduction du mix énergétique dans le système énergétique national», précise le communiqué du Premier ministère. Cette réflexion vise à «s’adapter aux mutations que connaît la scène énergétique mondiale ainsi qu’aux bouleversements déjà opérés ou attendus tant en matière de demande que d’offre d’énergie d’une part, et de garantir une sécurité et une transition énergétiques répondant aux exigences du développement économique, d’autre part», est-il souligné dans la communication présentée par le ministre de l’Energie et des Mines. La démarche vise également à «contribuer à la diversification énergétique du pays, à préserver les ressources conventionnelles non renouvelables et à permettre à l’Algérie d’accéder aux technologies avancées pour assurer la sécurité énergétique du pays à long terme», selon la même source.
Enfin, le seul avant-projet de loi examiné lors de cette réunion a été celui en rapport avec la consolidation de la stratégie nationale en matière de prévention et de répression de l’usage de stupéfiants et de substances psychotropes et à durcir davantage les sanctions pénales applicables aux auteurs des infractions liées au trafic de ces substances. Ce projet de texte a pour objectif «de renforcer les mesures curatives ainsi que la protection et la prise en charge des victimes». Il est ainsi question d’instaurer «une protection particulière des pharmaciens», souligne la même source.
Yahia Bourit

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