Dans le cadre de l’optimisation de la gestion du Centre d’enfouissement de Hassi Bounif et afin d’augmenter les capacités de récupération des déchets, cet établissement a passé un nouveau cap en menant la première expérience au niveau national pour passer d’un casier ordinaire à un casier alvéolaire équipé d’un quai de rejet, a-t-on appris de la directrice de l’EPIC Cet d’Oran Mme Chellal Dalila.
Cette nouvelle technique a été réalisée en coordination avec l’agence nationale des déchets (AND) et parmi les recommandations du bureau GIZ de la coopération allemande, cette nouvelle technique permettra de minimiser le phénomène du lixiviat dans ce nouveau casier. Mais le principal objectif reste d’augmenter la durée de vie du casier qui pourra doubler avec cette nouvelle technique.
Selon les explications de Mme Lahwel Sihem chargée de la technique au sein de l’Epic Cet d’Oran, «l’exploitation des Cet a deux nuisances celle du Biogaz et du Lixiviat, on va diminuer les quantités de lixiviat grâce à cette nouvelle technique. Nous avons mené une étude avec l’AND. Elle démontre les quantités congédiables de lixiviat qu’on peut minimiser grâce à cette technique.
Cela a un impact sur le coût du traitement, le quai de déversement va permettre de bien gérer l’alvéole notamment l’étalage et le compactage des déchets », explique Mme Lahwel. Notons que les travaux du nouveau casier ont débuté depuis 3 ans. Il sera le 3ème avec une durée de vie approximative de 5 ans. Le projet a coûté près de 30 milliards de cts comme montant de marche avec une réévaluation de plus de 6 milliards.
Le maitre d’ouvrage était la direction de l’environnement de la wilaya d’Oran. La surface du casier à la crête dépasse les 69. 000 m2 et plus de 43.000m2 comme surface au fond avec une hauteur de casier de 18 m. Notons que le taux inferieur de tri des déchets à Oran conduit à la saturation rapide des casiers. L’Epic Cet d’Oran a mené des initiatives pour augmenter ce taux afin de récupérer les déchets valorisables comme le papier, le plastique, le verre ainsi que le méta.
Fethi Mohamed