Oran

Reconversion de l’embarcadère de Cap Falcon en port de plaisance : une proposition avancée par des observateurs

Fruit d’un investissement fallacieux, l’embarcadère de Cap Falcon ne sera pas opérationnel pour la troisième année de suite, avec tout ce que cela induit comme incidence désastreuse en termes de rentabilité pour un ouvrage qui a coûté la bagatelle de pas moins de 47 milliards de centimes.

Pour le secteur touristique, c’est un coup dur, d’autant plus que les pouvoirs publics à Oran misaient beaucoup sur cette réalisation pour booster l’attractivité et désengorger un tant soit peu la circulation routière sur l’axe de la corniche oranaise. Mis devant le fait accompli sur la non opérationnalité de cet embarcadère devant rallier par navettes maritimes la commune d’Oran à celle d’Aïn El Türck, les pouvoirs publics à Oran ont dû se résoudre, à contre cœur, de l’annuler pour cette nouvelle saison estivale.
L’inéligibilité de l’implantation d’un tel ouvrage en ces lieux précisément de la plage Des Dunes étant techniquement confirmée par des experts, il n’en demeure pas moins, selon quelques observateurs, que sa reconversion en port de plaisance, serait un choix approprié et idoine. L’importance de l’investissement financier consacré à la réalisation de l’ouvrage, rétorqueront certains observateurs, interdit moralement le renoncement, d’autant plus qu’il s’agit des deniers publics. Comment matérialiser la rentabilité de l’investissement, sans coûts supplémentaires et dans des délais immédiats, doit constituer la priorité des pouvoirs publics, nous dit-on.
La station balnéaire de Cap Falcon et la configuration géographique de sa baie, plaident, estiment certains, pour l’implantation d’un port de plaisance réservé aux bateaux de plaisance à voile et à moteur, résidant à l’année ou des bateaux visiteurs (de passage) en offrant des services variables d’un port à l’autre.
Sachant que le port littoral de plaisance offre généralement plusieurs centaines de places de taille variable pour des bateaux allant d’environ 5 mètres à une vingtaine de mètres de longueur, celui de Cap Falcon ne saurait qu’être d’une rentabilité économique et touristique profitable et pour les citoyens en termes de créations d’emplois et en termes d’attractivité pour la promotion du tourisme balnéaire. L’effet d’entraînement sur d’autres secteurs économiques, à l’instar de la restauration et l’hôtellerie est immédiat.
Karim Bennacef

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page