Oran

Restauration du Palais du Bey et de la Porte Caravansérail début 2024

Les travaux de restauration du Palais du Bey et la Porte de Caravansérail, situés au quartier de Sidi El Houari d’Oran, seront lancés au début de l’année prochaine, a-t-on appris jeudi de la Direction locale de la culture et des arts.

Les opérations projetées pour la restauration de ces deux monuments historiques classés au patrimoine national, débuteront durant le premier trimestre 2024, a indiqué à l’APS le chef du service Patrimoine à la direction de la Culture et des arts, Barka Djamel-Eddine.
S’agissant du Palais du Bey, la même source a fait savoir qu’un bureau d’études spécialisé a été déjà retenu pour l’élaboration d’une étude devant définir les travaux d’urgence.
Le même bureau a été choisi pour assurer le suivi des travaux, a expliqué M. Barka, qui a ajouté que l’entreprise de réalisation à laquelle sera confiée l’exécution des travaux n’a pas encore été retenue.
Les travaux prévus lors de cette opération cibleront toutes les parties du Palais, dont le fort espagnol Rozalcazar, le Diwan, outre les jardins attenants à ce site historique, a indiqué le même responsable.
Le Palais du Bey a été construit durant la période ottomane, à l’initiative de Mohamed Bey El Kebir, qui a lancé les travaux à la fin du 18ème siècle.
Le site, qui s’étend sur une superficie de 5,5 hectares, figure parmi les destinations prisées des touristes nationaux et étrangers.
Concernant la Porte de Caravansérail, la même source a indiqué que l’entreprise chargée des travaux de sa restauration est d’ores et déjà retenue, précisant à ce propos que la durée du chantier est fixée à cinq mois.
Le Vieil Oran compte, rappelle-t-on, cinq portes, qui sont autant d’accès à la cité, dont la Porte d’Espagne, la Porte de Canastel, connue sous l’appellation de Porte de la mer, la Porte de Santon, que les Oranais appellent la Porte de la Marsa et la Porte de Tlemcen.
Ce monument historique avait été sérieusement endommagée, en 2001, lors des intempéries que la ville avaient alors connues.
Selon des données historiques, la Porte du caravansérail, qui se caractérise par une architecture mauresque, était la porte d’un « hôtel de caravanes » réalisé en 1848 et s’étendait sur une superficie de plus de 4.000 mètres carrés, puis a été transformé en hôpital qui était utilisé lors de la propagation de l’épidémie du choléra à Oran à cette époque.
L’édifice a été démolie en 1883 et la porte a été placée au niveau de la promenade « Abdelhamid Ibn Badis » en 1995.

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