
Sécurisation des chantiers de construction à Aïn El Türck : une mesure souvent négligée?
Le temps quasi printanier qui s’est annoncé ces jours ci, favorable à la reprise des chantiers de construction dont certains avaient mis en hibernation durant la période hivernale, fait-il oublier jusqu’aux mesures de sécurisation par les maîtres d’ouvrage, impatients qu’ils sont, à rattraper les retards dans la réalisation des travaux?
La question demeure posée et surtout, vivement soulevée par les riverains à Aïn El Türck, car selon différents témoignages, le phénomène a cette fâcheuse tendance à se vulgariser chez certains constructeurs, notamment lors des opérations de démolition d’habitations ou de déblaiement des lieux des matériaux qui l’encombrent.
L’usage de gros engins mécaniques de démolition et d’enlèvement des déblais et des décombres, mesurés en tonnes, n’étant pas assorti des mesures de sécurisation du site et des ses alentours immédiats tels que définis dans le cahier des charges accompagnant le permis de démolir délivré par les services techniques de l’APC, représente un facteur de risques potentiels. Il est mentionné que les mesures de sécurité sont des activités et des précautions prises pour améliorer la sécurité, c’est-à-dire réduire les risques liés à la santé humaine. Lesquelles mesures de sécurité courantes comprennent les responsabilités du maître d’ouvrage en matière de sécurité sur un chantier. Et il est bien précisé qu’il s’agit de santé humaine, c’est-à-dire de la sécurité des passants, jeunes ou âgés, des véhicules et des biens, tout autant que celle des employés du chantier. Le maître d’ouvrage, quant à lui, joue un rôle central en matière de sécurité sur le chantier. Il est de sa responsabilité de garantir la sécurité des intervenants sur le chantier. Partant du constat que certains chantiers ne sont nullement dotées des mesures de sécurité les plus élémentaires, tels les panneaux de sécurité, les services techniques de l’urbanisme relevant de l’autorité de l’APC, ont l’obligation d’intervenir afin de contraindre le maître d’ouvrage à se conformer aux normes définies préalablement dans le cahier des charges. On nous assure que ces mêmes services techniques veillent expressément à ce qu’aucune défaillance ne soit tolérée à ce niveau-là, toutefois, il se trouve que quelques constructeurs malintentionnés ou peu regardants sur la réglementation en vigueur, l’enfreignent de manière inconsciente ou délibérée.
Karim Bennacef