Oran

Soirées ramadanesques moroses à Aïn El Türck : le jardin municipal, seule attraction pour les familles

Le jardin municipal d’Aïn El Türck demeure la seule attraction nocturne pour les familles et ce, en l’absence de toute forme d’animation artistique et culturelle pour meubler, un tant soit peu, les soirées ramadanesques.

Pour nombre d’habitants de cette commune balnéaire, la morosité a gagné le pas sur le loisir cette année, notamment en soirée, contrairement aux années passées, où un semblant d’activité artistique et culturelle était programmé en guise de détente pour les citoyens.

Un état de fait que rien n’explique, si ce n’est l’absence d’imagination pour créer quelque peu de l’impulsion animée comme cela est de coutume particulièrement en ces périodes ramadanesques, synonymes de jeûne mais également de loisir après la rupture du jeun.

Comme cité ci haut, excepté le jardin municipal de Aïn Safia qui fait office de détente pour les femmes accompagnées de leurs enfants, aucun site, pourtant nombreux à Trouville, Bouisseville, Place du centre-ville, n’a été réquisitionné pour accueillir des festivités artistiques ou culturelles.

Et dire que ce ne sont pas les troupes artistiques qui manquent à Aïn El Turck et à Oran, qui auraient aimé se déployer sur les places publiques et esplanades, d’une part, pour apporter de la décontraction aux familles et de l’autre, se faire un petit pécule, tout à fait légitime.

A défaut, des dizaines de jeunes artistes en herbe, aux talents avérés mais surtout en manque d’opportunité pour exercer leur vocation, se morfondent eux aussi dans la morosité, privant ainsi toute une population d’un zest d’allégresse.

A défaut également, les jeunes et moins jeunes, n’ont d’autre choix que de se rabattre sur les cafés ou les coins de rue pour s’adonner à de longues parties de dominos pour ceux qui en sont encore adeptes, sinon, de s’entrainer de longs ergotages sur tout et rien avant de rejoindre, tard dans la soirée les domiciles familiaux, l’air bredouille.

L’inexistence de salles de cinéma et de théâtres populaires dans la commune d’Aïn El Türck contribue à l’accentuation de cette morosité blafarde, reconduite le lendemain, avec le même stéréotype.

Et dire que la collectivité locale aurait eu tout à gagner à programmer de l’activité artistique pour le bénéfice et des commerçants et des familles, tout autant que pour la trésorerie locale.

Karim Bennacef

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