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Terrain dégagé pour les industries

Un travail de fourmi est entrepris par des cadres versés dans la relance industrielle nationale. En moins de cinq années, l’on voit plusieurs filières industrielles reprendre des couleurs. Que ce soit dans l’industrie du ciment, pétrochimique, sidérurgique ou encore agroalimentaire, les avancées sont palpables. Ces secteurs névralgiques de l’économie constituent les principales locomotives de la diversification économique et, en conséquence, jouent un rôle central dans la hausse des exportations hors hydrocarbures. L’on peut affirmer sans trop de risque d’être démenti que l’Algérie commence véritablement à cueillir les fruits d’une stratégie offensive tournée vers l’efficacité économique. On aura constaté, en effet, que les principaux segments de ce qui convient de qualifier du train de l’économie algériennes sont pris en charge à travers, notamment des partenariats très bénéfiques à l’Algérie. Tous les projets que l’on voit fleurir constituent une réelle relance du tissu industriel national.

Le succès de la démarche initiée par le président Tebboune tient sans doute à une volonté politique de faire évoluer les choses dans le pays. Le nouveau code des investissements témoigne d’une détermination présidentielle à faire bouger les lignes. Cela a permis aux entreprises publiques et privées de nouer de solides partenariats avec des leaders mondiaux. Il serait fastidieux d’énumérer ces partenariats, mais l’opinion observe l’afflux de grandes sociétés turques, allemandes, chinoises et autres… Les négociations, à l’image du projet du complexe intégré de Gara Djebilet n’a certainement pas été de tout repos. Mais l’exigence de l’Algérie de construire un vrai tissu industriel avec un taux d’intégration appréciable a fini par s’imposer aux partenaires comme une donne incontournable dans tout processus de coopération industrielle avec l’Algérie.

C’est là une grande victoire qui se confirme de jour en jour et le dernier succès est à mettre sur le compte d’une entreprise publique de fabrication de dispositif d’arrosage ou encore les conteneurs made in Algeria qui réduiront le coût du fret à l’export, notamment. La liste des entreprises étrangères, parmi les plus prestigieuses au monde, désireuses de lier des partenariats avec leurs homologues algériennes est encore longue. On ne va pas dire que ça se bouscule au portillon, mais la tendance est en faveur d’un développement continu du partenariat dans le domaine de l’industrie. Il n’y a pas de raisons à ce que les réussites constatées jusque-là ne fassent pas tâche d’huile.

L’électronique et l’électroménager qui sont déjà à un niveau de développement remarquable ont besoin d’un coup de pouce pour s’imposer sur le marché international. Le secteur privé qui domine déjà le process de production de biens et services pourrait très bien s’inspirer du travail accompli par le ministère de l’industrie.

Par Nabil.G

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