Oran Aujourd'hui

Transport urbain: un secteur truffé d’anomalies et de paradoxes

La direction locale du Transport à Oran a lancé depuis quelques semaines des sorties d’inspection et de contrôle au niveau des communes de la wilaya afin d’éradiquer les carences et l’anarchie qui gangrènent le secteur des transports dans la wilaya d’Oran.
Ces opérations, nous dit-on, sont menées par des commissions pluridisciplinaires chargées d’identifier les failles et les insuffisances et de sensibiliser les opérateurs concernés sur la nécessité de respecter les règles dans l’exercice de leurs activités, tout en prenant note des doléances et des remarques des transporteurs et des usagers.
Les services de la wilaya indiquent également que des élus de l’APW participent à ces commissions de contrôle en tournée sur le terrain et que «des mesures seront prises pour assainir l’état des lieux et améliorer la situation ».
Mais en réalité, ces commissions qui effectuent depuis longtemps des sorties sur le terrain ne s’intéressent surtout qu’à la mission de sensibilisation et de prévention routière notamment au niveau des établissements scolaires.
Les écoliers, les chauffeurs de bus, et les taxieurs; en tant que piéton ou conducteur, sont évidemment particulièrement concernés par l’impératif respect du Code de la route.
Un volet de la mission qui est certes nécessaire, mais qui ne peut en aucun cas à lui seul régler toutes les carences et les problèmes relatifs à l’hygiène et l’entretien des moyens de transport, aux normes et conditions de fonctionnement de l’activité, aux multiples infractions aux règles fixées par un cahier de charge et à la qualité des prestations.
Les mêmes services de la wilaya ont indiqué que depuis un an, les sorties sur le terrain de la commission du Transport renforcée par des membres de l’APW, la Protection civile, la Police et la Gendarmerie nationale, et même de «représentants du mouvement associatif », plusieurs constats et rapports sur les carences et anomalies concernant notamment le transport urbain ont été élaborés et transmis à la tutelle.
De leur côté, les mauvaises langues locales estiment à juste titre qu’il suffit de lire les avis et commentaires sur les réseaux sociaux pour se rendre compte de l’ampleur de l’Anarchie et des dérives qui règnent dans ce secteur.
Une situation qui dure depuis des années, malgré les promesses et les avertissements des responsables locaux successifs qui héritent à chaque fois de ce dossier, truffé d’anomalies et de paradoxes, sans réussir à le régler de manière définitive

Par S.Benali

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