Oran Aujourd'hui

Promotion et valorisation de l’image urbaine de la Cité

En raison des prochains jeux méditerranéens qui se tiendront à Oran du samedi 25 juin au 5 juillet prochain, les points de vente des moutons en vue du sacrifice de l’Aïd El Adha seront interdits sur tout le territoire de la wilaya d’Oran. Cette décision prise par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales précise que «la vente du bétail dans toutes les communes de la wilaya est strictement interdite durant cette période, à «l’exception des abattoirs municipaux et des fermes d’élevage , sous peine de sévères sanctions prévues par la loi». « Aucune tolérance envers les points de vente illicites ne sera admise », ont indiqué les sources concernées qui révèlent au passage que même les quarante points de vente (au lieu des 60 autorisés l’année passée) proposés initialement dans les communes périphériques (Boufatis, Tafraoui, Aïn El Kerma…) et situées loin du tissu urbain et des infrastructures d’acceuil les prochains jeux méditerranéens, ne seront pas tolérés. Évoquant le sujet lors de leur partie de dominos, les retraités de la Cité Hlm/Usto ne cachaient pas leur étonnement et leur inquiétude pour ceux qui ne manquaient jamais d’aller acheter leur mouton dans l’un des sites de vente autorisés chaque année. «Avec les frais de transport à partir d’une éventuelle ferme voisine, l’Aïd el Adha va coûter encore plus cher», se lamente un ancien fonctionnaire très sceptique quant au bien fondé de la décision d’interdiction. «En plus, ajoute-t-il, on sait qu’il n’y a plus d’abattoir municipal dans la commune Oran depuis la délocalisation à El kerma des activités de commerce en gros des fruits et légumes… Un très grand nombre de citoyens oranais voulant éviter le rush et la cohue vers les rares endroits où il sera possible d’acheter le mouton seront donc pénalisés cette année, estiment les vieux retraités friands de supputations et de critiques parfois abusives et mal placées. Cette décision d’interdiction des points de vente de moutons durant cette période de préparation de la fête du sacrifice, peut évidemment s’expliquer par le souci des décideurs d’éviter d’offrir au regard des visiteurs étrangers toutes les images connues qui, selon bon nombre, ternissent le décor urbain à travers les cités et les quartiers. Les troupeaux de moutons mis en vente dans certains rond-point et le commerce informel, le long des trottoirs, de la paille, du charbon et des ustensiles de boucherie , seront peut-être effacés du paysage de la façade urbaine durant le déroulement des J.M 2022. Un euphémisme estiment des observateurs persuadés que cela n’influe en rien sur l’impact et les retombées des J.M en matière de promotion du tourisme ou de valorisation de l’image urbaine de la Cité.

Par S.Benali

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