EDITO

Un drame qui se poursuit toujours

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le feu à Ghaza, le 11 octobre dernier, l’armée sioniste a tué plus de 226 palestiniens. Il faut dire que l’agression sioniste sur la population civile ghazaouis ne s’est jamais arrêtée et le gouvernement extrémiste de Netanyahou n’a jamais réellement respecté ce cessez-le feu.

Les points de cet accord sont magistralement ignorés, et la partie sioniste n’a à ce jour pas encore autorisé l’aide humanitaire à entrer en nombre suffisant. Le blocus est ainsi toujours maintenu, et les civils de Ghaza sont soumis à une famine de plus en plus grave. Les Palestiniens continuent de mourir par la faim et le manque de médicaments et de soins. Les choses, pour tout dire, dans l’enclave palestinienne ont très peu changé. La mort et la désolation font toujours partie du quotidien d’une population civile qui n’en finit pas de compter ses morts. Ainsi, depuis l e 7 octobre 2023, le nombre de martyrs dans la bande de Ghaza est passé à 68 858, dont la majorité sont des enfants et des femmes, et le nombre de blessés a atteint 170 664.

Sur un autre plan, la démolition des habitations des Palestiniens se poursuit toujours. Ainsi ce dimanche, l’armée d’occupation sioniste a procédé à la démolition de plusieurs maisons de citoyens dans la ville de Ghaza et à Khan Younes, comme rapporté par l’agence de presse Wafa. L’UNRWA, indique de son côté, qu’elle gérait plus de 70 abris, où vivent des dizaines de milliers de Palestiniens déplacés de force dans la bande de Ghaza, ravagée par plus de deux ans d’agression génocidaire sioniste. « Il y a des destructions massives dans toute la bande de Ghaza, des structures instables et des munitions non explosées », a averti l’agence onusienne, qui craint pour la vie des dizaines de milliers de personnes qui vivent dans ces abris après avoir été déplacées de force par l’armée d’occupation.

Les violations répétées du cessez-le-feu par l’entité sioniste et le silence des parrains de ce plan de paix interrogent sérieusement. Une situation qui a poussé le représentant permanent de l’Etat de Palestine à l’ONU, Riyad Mansour, à interpeller ces pays et leur demander d’ “ exiger une cessation immédiate et complète des violations de l’accord de cessez-le-feu et à assurer sa durabilité, son respect et sa mise en œuvre, dans le but d’alléger la souffrance de la population, faciliter le processus de récupération et de reconstruction, et d’accélérer le retrait complet de l’entité sioniste de Ghaza”.

Un appel de détresse qui à ce jour ne semble pas avoir d’écho face à la détermination meurtrière de l’entité sioniste, qui confirme encore une fois son caractère d’État terroriste et voyou qui ignore totalement le droit international.

Par Abdelmadjid Blidi

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