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Le Gouvernement s’est penché sur la numérisation:
Les ministres font leurs bilans

L’Algérie est connectée au réseau mondial de l’internet à travers cinq câbles internationaux et que les capacités nationales disponibles depuis 2021, sont de 2.8 Terabytes par seconde.

Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a présidé, hier, une réunion du Gouvernement consacrée aux secteurs de l’Agriculture et du numérique. Le communiqué du Premier ministère qui rapporte l’information note la présentation par le ministre de l’Agriculture d’un projet de Décret exécutif portant déclassement d’une parcelle de terre agricole destinée à la réalisation de la station de dessalement d’eau de mer au niveau de la commune de Fouka, wilaya de Tipasa, entrant dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du président de la République relatives à la réalisation de 5 nouvelles stations de dessalement dans les wilayas d’El Tarf, de Béjaïa, de Boumerdes, de Tipasa et d’Oran d’une capacité de 300.000 m3/jour chacune.
Concernant le secteur du numérique le Gouvernement a entendu différentes communications introduites par les membres du Gouvernement dont les secteurs sont particulièrement impliqués dans ce processus. Ainsi, le ministre de la Numérisation et des Statistiques a indiqué que 454 services publics ont été numérisés et sont actuellement disponibles en ligne, en attendant la numérisation de 178 autres actuellement en cours.
Les objectif du gouvernement, à ce propos, consiste en le développement d’un environnement favorable à la transformation numérique, le développement de l’e-Gouvernance et l’accélération de la numérisation de l’administration, la mise en place d’un écosystème favorable au développement de l’économie numérique et la promotion de la citoyenneté numérique.
Le ministre de la Poste et des Télécommunications a présenté un point de situation sur le projet de réalisation d’un Data Center Gouvernemental qui s’inscrit dans le cadre du programme de numérisation et de modernisation des administrations, organismes et services publics. Sa mise en place a pour objectif de répondre aux besoins actuels et futurs des institutions et administrations publiques en matière d’organisation, de traitement, de stockage et d’entreposage de grands volumes de données, tout en garantissant la continuité des services et la sécurité des données.
Concernant la mise en place des autorités de certification électronique, le ministre de la Poste et des Télécommunications a présenté un point de situation sur le Schéma National de Certification Electronique, notamment sur les trois autorités sur lesquelles il repose, à savoir l’Autorité Nationale de Certification Electronique (ANCE), l’Autorité Gouvernementale de Certification Electronique (AGCE) et l’Autorité Economique de Certification Electronique (AECE). Ces autorités de certification électronique ont obtenu le sceau WebTrust consacrant leur reconnaissance internationale par les autorités paires.
S’agissant de la bande passante internationale, le ministre a précisé que l’Algérie est connectée au réseau mondial de l’internet à travers cinq câbles internationaux et que les capacités nationales disponibles depuis 2021, sont de 2.8 Terabytes par seconde. Les capacités engagées à travers de nouveaux projets, positionneront l’Algérie comme un pays à fort potentiel en matière de services internet.
Le ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé de l’économie de la connaissance et des start-up a indiqué dans ce cadre que l’Algérie s’inscrit depuis plusieurs années dans un processus de transformation digitale, axé essentiellement sur le développement d’une infrastructure numérique, l’émergence d’une véritable économie digitale et l’accès en ligne aux services publics.
Aussi, la création d’un portefeuille ministériel en charge des start-up a favorisé l’évolution d’un écosystème numérique notamment avec la mise en place d’un cadre réglementaire dédié, définissant pour la première fois dans la règlementation nationale la +Start-up+, la création de nouveaux instruments pour le financement des start-up, mais aussi la promotion des structures d’accompagnement (incubateurs et accélérateurs).
L’accompagnement du processus de numérisation par l’Université algérienne et l’état d’avancement des travaux de la Cellule de veille pour la lutte contre la dépendance technologique. Il y a lieu d’indiquer qu’en matière de numérisation, le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a réalisé d’appréciables avancées dans la concrétisation de cette nouvelle vision d’accompagnement de l’université vers la transition numérique en matière de formation et d’enseignement, de recherche scientifique, de gouvernance et également d’accompagnement des autres secteurs dans ce processus.
Nadera Belkacemi

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