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Sortir plus forts

La 31ème session du Sommet de la ligue arabe s’est ouvert hier à Alger, sous la présidence du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et en présence des chefs d’État arabes ou de leurs hauts représentants, ainsi que les invités d’honneur à leur tête le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Ce sommet qui coïncide avec le premier novembre, date du déclenchement de la glorieuse guerre de libération nationale, revêt une importance particulière dans l’histoire de la nation arabe et se doit d’être le point de départ d’une action arabe commune nécessaire en ces temps de grandes tensions Internationales. Il s’agit, comme s’attelle à le faire l’Algérie, de doter les pays arabes des meilleures armes politiques, diplomatiques et économiques pour faire face à cette délicate et difficile conjoncture qui sortira des nombreux affrontements et bras de fer entre les puissants de ce monde.

Pour le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, l’engagement des pays arabes à soutenir le Sommet d’Alger, assurera son succès et celui de l’action arabe commune. Le souci premier de l’Algérie, lors de ce sommet, est d’unifier les rangs arabes. Il est ainsi primordial pour notre pays, comme souligné par Lamamra, de faire de ce sommet  » un sommet rassembleur et fédérateur, pour l’unification des Arabes, la modernisation de l’ action commune et l’ouverture de nouvelles perspectives pour notre action commune ».

Cette vision des choses et ces nobles et nécessaires objectifs ont marqué toutes les étapes de la préparation de ce sommet, que ce soit au niveau des experts ou des ministres des affaires étrangères. Pour l’Algérie, il faut travailler en concert car il y va de l’avenir de toute la région. Les différences observées ces dernières années n’ont fait qu’affaiblir l’action arabe et susciter même des divisions profondes au sein de la famille arabe, ce qui n’a fait qu’affaiblir la nation et menace à terme la région de grandes tensions alimentées et soutenues par les ennemis de la nation arabe qui trouvent ainsi leur compte dans un monde arabe divisé et incapable de faire face à ces changements géostratégiques profonds qui pointent à l’horizon.

Pour toutes ces raisons, le Sommet d’Alger est très particulier, et des décisions et recommandations qui en sortiront, se dessinera l’avenir des pays arabes, mais aussi se décidera une grande partie de l’avenir de la cause palestinienne.

Par Abdelmadjid Blidi

 

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