EDITO

Un peu plus près du conflit généralisé

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky à fini par avoir ce qu’il voulait.  D’ailleurs il finit toujours par avoir ce qu’il veut. Depuis le début de ce conflit, c’est le processus inéluctable qui se répète. Presque sans aucune fausse note. Et on découvre ainsi qu’à chaque fois l’engagement des Occidentaux dans cette guerre est de plus en plus prononcé. Les Américains et tous leurs alliés occidentaux pèsent de tout leur poids dans cette guerre et s’impliquent quasiment directement dans le conflit.
Et quand on voit comment Zelensky demande ou plutôt exige plus d’ armement,  on ne peut s’empêcher de se poser certaines questions. Car tout dans le comportement de l’ancien comédien ukrainien donne l’impression que son combat est plus pour l’exécution d’un agenda occidental que pour la défense de l’Ukraine. Et si on devait mettre une phrase à cela,  on dirait « ce que nous faisons c’est pour vous. Nous menons la guerre à votre place «, et par conséquent l’Occident doit mettre la main à la poche, et envoyer un maximum d’armes et de matériel de guerre.
Ainsi Kiev a fini par avoir le feu vert pour recevoir les chars allemands, les fameux Léopards 2, après une pression bien orchestrée sur Berlin,  et dans la foulée elle recevra aussi les redoutables chars américains Abrams. Une décision justifiée par le président américain Joe Biden, par le fait d’»aider l’Ukraine à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale», ajoutant de manière plutôt difficile à gober qu’ «Il ne s’agit pas d’une menace offensive contre la Russie. Il n’y a pas de menace offensive contre la Russie». Comprenne qui pourra !
Au fond, l’objectif des Occidentaux est de faire durer cette guerre le plus longtemps possible. Que la Russie en sorte vainqueur ou vaincue c’est presque secondaire. L’essentiel est qu’elle en sorte exténuée et totalement affaiblie. Mais aussi de presser au maximum pour affaiblir le président Vladimir Poutine sur le plan interne et secouer son pouvoir à travers un probable retournement de la population russe contre lui. Un but recherché depuis le début du conflit à travers les multiples sanctions politiques, sportives, économiques et financières décidées contre Moscou. Des sanctions qui, du moins jusque-là, n’ont pas eu les effets souhaités. Poutine jouit toujours du soutien de son peuple et la Russie résiste de manière forte à ce rouleau compresseur de sanctions.
Pour revenir à l’armement et après la livraison de tonnes d’armes légères, de mortiers , de missiles, de systèmes de défense, de chars d’assaut anciens, et des chars d’assaut dernière génération (les Léopards 2 allemands et les Abrams américains), il ne fait aucun doute que la prochaine étape sera la livraison des avions de guerre, anciens dans une première étape et de dernière création par la suite.
Ce ne sera peut-être pas tout à fait une troisième guerre mondiale, mais on n’en sera clairement pas vraiment loin.

Par Abdelmadjid Blidi

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