Un régime aux abois
La situation dans les territoires palestiniens se détériore de plus en plus. La nouvelle équipe gouvernementale sioniste menée par le tristement célèbre Benyamin Netanyahu, composée d’extrémistes de droite et de racistes affichés a compliqué plus encore une situation déjà très complexe auparavant. Les provocations se multiplient et sont assumées par des ministres de cette alliance qui sont bien décidés à pousser les choses au pourrissement et à priver les Palestiniens des plus simples de leurs droits.
Un gouvernement qui est rejeté par une partie des Israéliens eux même qui ont manifesté pour demander son départ et l’annulation des nouvelles lois racistes qu’il est en train de mettre en place. Et bizarrement au même moment, des pays arabes continuent de s’accrocher à leur idylle avec ces sanguinaires meurtriers, à l’image du régime du Makhzen, qui toute honte bue claironne qu’il organisera, au mois de mars prochain, une rencontre sur ses terres entre le gouvernement sioniste et les pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec les bourreaux des Palestiniens.
Ce même régime pourri et traître fait toujours dans l’amalgame et l’hypocrisie comme ce fut le cas lors de la dernière rencontre des pays de l’OCI à l’ONU, où il a tenté d’introduire dans un projet de déclaration de cette organisation consacré à la Palestine, un passage faisant l’éloge des efforts imaginaires de son roi, en sa qualité de président du Comité El-Qods. Un comité qui ne s’est jamais réuni depuis près de vingt ans et qui a totalement délaissé la défense d’El-Qods, tout comme les autres droits des Palestiniens. Une manœuvre de bas étage qui a été déjouée par le représentant de l’Algérie à l’ONU et approuvée par tous les participants à la rencontre. En effet le représentant palestinien et président en exercice du groupe arabe n’a fait aucune référence au supposé rôle du président du Comité El-Qods ( le roi marocain), dans sa déclaration. Une fin de non recevoir clairement exprimée dans la déclaration finale, et qui a fait le consensus arabe, y compris de la délégation marocaine.
Une gifle et un désaveu pour un régime qui collectionne les échecs diplomatiques et qui est en train de perdre tout crédit sur la scène internationale, à cause de ses fourvoiements et ses trahisons qui ne trempent plus personne, à commencer par les peuples marocain et palestinien.
Par Abdelmadjid Blidi