Le cap de la rigueur
Rien ne doit se faire au détriment du citoyen et de ses besoins. Toutes les actions du gouvernement doivent avoir comme objectif final et idéal absolu de répondre aux besoins du citoyen. Des points que ne cesse de répéter le président de la République. Depuis lundi dernier et le Conseil des ministres c’est le leitmotiv qui revient sans cesse dans la parole présidentielle. Une conviction et orientation encore une fois martelée par le Président Abdelmadjid Tebboune lors de sa rencontre avec la presse nationale ce vendredi.
Et au président de recentrer les priorités, notamment en ce qui concerne l’importation. Une action qui ne doit en aucune manière se faire au détriment du citoyen. Le président a été des plus clair à ce sujet soutenant que « les pénuries sur le marché étaient inacceptables compte tenu de la disponibilité de la production locale et de l’autorisation de l’importation », soulignant que « la rationalisation des importations -comme affirmé à plusieurs reprises- ne doit pas se faire au détriment des besoins du citoyen ». Les engagements de certains secteurs de dégager des montants à travers la limitation des importations « est une mesure excellente mais à condition de ne pas créer la pénurie sur le marché ».
La mise au point du chef de l’État était nécessaire à la veille du mois de ramadhan, connu pour être le mois où les Algériens consomment trois ou quatre fois plus que les autres mois de l’année. Réussir le ramadhan et assurer la disponibilité des produits de consommation pendant cette période est le défi auquel doit répondre le gouvernement.
Le président ne décolère pas et rappelle à l’exécutif ses priorités qui doivent toutes déboucher sur un seul objectif, répondre aux besoins du citoyen et le satisfaire.
Les prévisions et les résultats ne doivent plus se faire dans l’approximation, ni les délais dans l’élasticité. Tout doit se régler à la précision. Car de cette précision dépendra l’efficience du travail de l’exécutif. Les retards ne sont plus permis, notamment concernant le dossier de la numérisation qu’il s’agit de concrétiser dans les plus brefs délais, car c’est à partir de là que se fera la décantation de beaucoup de maux qui frappent la gestion de la chose publique et les maux et obstacles qui en découlent. Le président voit d’ailleurs dans sa généralisation le meilleur mécanisme nécessaire pour lutter contre la corruption et la bureaucratie, et ainsi garantir l’intégrité et la transparence. La feuille de route qui attend les ministres est ainsi des plus claires, et la voie est tracée pour atteindre ces objectifs.
Par Abdelmadjid Blidi