Palestine : l’indispensable unité
Le soutien franc et permanent de l’Algérie à la cause palestinienne a constitué, depuis l’indépendance du pays pour le recouvrement de leur terre par l’entité sioniste, un rempart pour les Palestiniens contre l’oubli où cherche à l’enterrer l’occident, Israël et quelques pays arabes. Dans certaines capitales on aurait souhaité ne plus entendre parler de la «Nakba», la journée de la terre, commémorée chaque année. Les efforts déployés par les USA, l’entité sioniste et quelques pays arabe pour effacer le mot Palestine du lexique de l’humanité et qui s’est notamment matérialisé par les accords d’Abraham, a été battu en brèche par la détermination de l’Etat et du peuple algériens qui ont clairement mis en évidence la trahison de la cause palestinienne. Le sommet arabe d’Alger a traduit cette conviction profonde sur le terrain politique.
Aujourd’hui, la Palestine revient au devant de la scène arabe et les factions de la résistance palestinienne reprennent langue. L’espoir d’une unité arabe renaît et les pays ayant signé les accords d’Abraham se font discrets. C’est une victoire de la mère des causes arabes, d’ailleurs soulignée avant-hier à Alger.
Le passage en force diplomatique de l’Algérie a remis la question au centre de la table arabe, malgré les bouleversements vécus au Moyen Orient cette dernière décennie. Les ennemis de l’extérieur et de l’intérieur de la Palestine ont jeté un voile sur cette question de principe que l’humanité traîne depuis 75 ans. Il est clair, à bien voir la progression géographique et idéologique du printemps arabe, que la cause palestinienne en a été la cible finale. L’objectif des inspirateurs des «révolutions» n’était autre que de frapper au cœur du «Front du refus». Le printemps arabe, Al Qaïda et Daesh ont ainsi complètement occulté les souffrances des Palestiniens. Comme quoi les « révolutions », le terrorisme ont servi le pouvoir le plus injuste de la planète.
Le but des occidentaux à travers la destruction de la Syrie, de l’Irak et de la Libye, la déstabilisation de la Tunisie, en sus d’une volonté de créer des foyers de tension permanents dans la région, était d’enterrer la Palestine. Le plan a failli fonctionner n’était-ce l’entêtement de l’Algérie qui, sitôt sortie de sa nuit terroriste, a brandi l’étendard de la Palestine et œuvré pour l’autodétermination d’un peuple spolié de sa terre.
Il n’est pas dit pour autant que cette victoire soit la dernière. La lutte est encore longue et le meilleur moyen de libérer la Palestine est d’abord la concrétisation de l’unité des rang des 14 factions palestiniennes. Si l’Algérie a entrepris de réunir les résistants palestiniens, c’est justement en raison de sa conviction que l’unité construit les grandes victoires. Avant-hier, au Centre international des conférences d’Alger, la nécessaire union des Palestinien a plané sur les travaux de la conférence. Sans commentaire.
Par Nabil.G