EDITO

La Palestine vaincra

Les soldats de l’entité sioniste tirent sur les forces du maintien de la paix dans le sud Liban. Une ligne rouge de plus que l’entité génocidaire franchit dans une sorte d’impunité scandaleuse. Les Occidentaux, principaux soutiens à Tel Aviv disent du bout des lèvres leur refus de cette escalade qui remet en cause l’existence même de l’Onu. Cette même Onu qui a créé l’entité sioniste de toutes pièces et l’a imposée, contre vents et marrées, aux Palestiniens, aujourd’hui, victimes d’un génocide en directe live. Aucune capitale occidentale n’a osé décider un véritable embargo sur les armes destinées à l’entité sioniste. Cela s’appelle agir en autruche, avec tout ce que cela suppose comme conséquences horribles, non pas seulement sur la Palestine et le Liban, mais dans tout le Proche et Moyen Orient. Une partie du monde confrontée à une succession de conflits qui semblent ne jamais connaître de fin. Et c’est l’Occident qui en est à l’origine. Et c’est cette prétendue civilisation défenderesse des droits de l’homme qui laisse l’horreur se produire à Ghaza, Beyrouth, Damas ou encore Téhéran. Tous ces pays subissent au quotidien des agressions sionistes, au vu et au su d’une communauté internationale réduite à demander des bouts de lèvres que cessent ces massacres.

Il faut souligner avec force, qu’au-delà des discours politiques, des tergiversations des pays de l’Otan, ce sont les populations civiles qui paient le plus lourd tribut. Elles sont prises au piège d’un cycle infernal de violence, où chaque nouvelle guerre efface les fragiles promesses de paix. À Ghaza, symbole de l’échec des négociations internationales, les enfants grandissent sous le bruit des bombardements, dans des maisons en ruine. Mais notons que ces victimes absolument innocentes restent attachées à leur cause, rêvent de paix, mais dans la liberté et l’indépendance.

Cependant, malgré ce sombre tableau, l’espoir doit subsister. C’est le propre des générations qui souffrent, réisistent se battant pour donner à leurs descendances des vies meilleures, dans la liberté, la dignité et la fierté de défense d’une lignée de résistants. En Algérie, le génocide a débuté en 1830. Des millions d’Algériens sont morts, comme meurent aujourd’hui les Palestiniens et les Libanais. C’est un tribu qu’il faut pays lorsqu’on refuse la dissolution. La capacité des peuples du Proche-Orient à continuer à vivre, à bâtir, à rêver d’un avenir meilleur, il la trouveront dans leurs martyrs. Et ce n’est pas là un appel à glorifier la mort au dépend de la vie. C’est au contraire, un hymne à la vie des enfants et petits enfants de la Palestine et du Liban dans les décennies et les siècles à venir. L’occupant sioniste doit savoir, une bonne fois pour toute, qu’on n’efface pas un peuple qui veut exister quoi qu’il arrive. La fin de ce long conflit est déjà connu : la Palestine vaincra.

Par Nabil.G

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