Colloque international sur l’Emir Abdelkader : la ville américaine El Kader fière de porter le nom de la personnalité algérienne universelle
Le maire de la ville américaine El Kader, Josh Bob, a exprimé la fierté de sa ville de porter le nom de l’Emir Abdelkader, «cette personnalité algérienne universelle», mettant en avant ses qualités humaines et son engagement pour la paix.
M. Josh Bob s’exprimait samedi lors d’un Colloque à Alger intitulé: «A l’honneur des gloires de la nation: les hauts faits historiques, civilisationnels et patrimoniaux de l’Emir Abdelkader», organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
«J’ai l’honneur, en ma qualité de maire de la ville d’El Kader et au nom de mes concitoyens, de vous faire part des plus chaleureuses salutations de paix et d’amitié alors que nous célébrons le 70e anniversaire du déclenchement de la Glorieuse Révolution algérienne et le 192e anniversaire de la première allégeance à l’Emir Abdelkader», a-t-il dit.
Il a exprimé la fierté de sa ville de porter le nom de l’Emir algérien, mondialement connu pour sa bravoure et sa noblesse, rappelant le caractère officiel conféré au jumelage entre les deux villes (Mascara et El Kader) il y a 40 ans, en 1984, une relation qui, selon lui, «a permis de promouvoir les échanges de visites entre les citoyens et les étudiants des deux villes, ainsi que les activités culturelles».
Et d’ajouter :»je crois que cela fait partie de la philosophie même de l’Emir Abdelkader, qui a œuvré pour la paix», soulignant l’importance d’élever le niveau des visites et des échanges entre la ville d’El Kader et les différentes villes algériennes pour consacrer certains principes humanitaires incarnés par l’Emir, qui sont «un exemple remarquable pour le reste du monde sur la manière de coexister entre les cultures dans la confiance, la paix et l’entente».
De son côté, l’experte allemande en restauration et études urbaines a donné une conférence dans laquelle elle a fait savoir qu’elle participait à cet événement international en Algérie après avoir étudié le lieu de résidence de l’Emir Abdelkader dans la capitale syrienne, Damas. L’experte a abordé la personnalité de l’Emir Abdelkader du point de vue de l’environnement et des endroits où il a vécu à Damas, présentant des photos des maisons qu’il a occupées dans cette ville et qui sont conservées de manière «remarquable», a-t-elle ajouté.
Les images montrent les styles architecturaux, les matériaux utilisés et l’intégration unique des influences nord-africaines dans ces œuvres, tout en reflétant la vie quotidienne de l’Emir Abdelkader et de sa famille.
Etaient présents au Colloque international, qui se déroule sur deux jours et porte sur les hauts faits historiques, civilisationnels et patrimoniaux de l’Emir algérien Abdelkader, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, le conseiller du président de la République chargé des affaires en lien avec la défense et la sécurité, Boumediene Benattou, le conseiller du président de la République chargé des affaires religieuses, des zaouïas et des écoles coraniques, Mohamed Hassouni, ainsi que les représentants de différentes instances nationales et du corps diplomatique accrédité en Algérie, outre des enseignants et des spécialistes de la vie de l’Emir venus discuter de la dimension spirituelle et humaine de cette figure historique.
Le colloque met en lumière la référence intellectuelle de tolérance et les principes humanitaires de l’Emir Abdelkader sur les plans national et mondial, mais aussi sa culture empreinte de créativité.
Cet événement coïncide avec la célébration du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Guerre de libération, dans le cadre de programmes intensifs qui accordent une importance majeure à la Mémoire et à ceux qui ont tout sacrifié pour défendre le droit des peuples à l’autodétermination, des principes défendus aujourd’hui plus que jamais par l’Algérie.