EDITO

Un silence qui a trop duré

La politique génocidaire du criminel Benyamin Netanyahou à Ghaza commence à susciter des réactions de réprobation qui s’étendent de plus en plus dans le monde, y compris parmi des pays occidentaux qui ont toujours soutenu l’entité sioniste financièrement, économiquement et militairement. Il faut dire que le silence face à ce crime horrible n’a que trop duré. Et ces silences, condamnables à tous les niveaux, ont permis au gouvernement extrémiste sioniste de commettre les pires crimes que l’humanité connait en ce 21è siècle.
Des pressions sont ainsi faite sur Netanyahou pour arrêter sa politique d’affamer des millions de personnes. Et dans sa politique perfide, le boucher de Tel Aviv a enfin « consenti » à laisser passer les camions chargés d’aides humanitaires qui attendaient par milliers aux frontières avec l’Egypte. Mais le nombre de camions autorisés à passer à Ghaza est en lui même un autre crime, car il ne s’agit en fait que de 5 camions. Un nombre insignifiant quand on sait que cela fait plus de trois mois que la population de Ghaza est totalement privée de nourriture et d’eau, et que la famine fait déjà des ravages dans l’enclave palestinienne.
Certains pays européens en plus du Canada menacent de changer de cap et parlent de reconnaitre prochainement l’Etat de Palestine. Mais que ceci reste insuffisant, alors qu’il y a des mesures urgentes à prendre dès maintenant. Des mesures qui ont été réitérées par l’ancien Premier ministre français Dominique de Villepin, à savoir suspendre immédiatement l’accord européen avec l’entité sioniste, imposer un embargo sur les armes de tous les pays européens, et enfin déferrement de l’ensemble des responsables et des principales autorités militaires sionistes devant la Cour pénale internationale.
L’Algérie pour rappel, a été parmi les premiers pays à attirer l’attention du monde entier sur l’horreur du génocide qui se déroule à Ghaza depuis le mois d’octobre 2023. Sa diplomatie et les interventions de son représentant au Conseil de Sécurité de l’ONU ont mis la communauté internationale devant ses responsabilités historiques pour arrêter au plus vite ce massacre contre un peuple livré à lui-même. Mais beaucoup ont refusé de regarder cette triste réalité en face, et ce n’est que maintenant que l’on commence à réagir et reconnaitre que ce qui se passe à Ghaza est un génocide, une épuration ethnique, et un nettoyage territorial.
Les Palestiniens meurent par dizaines chaque jour et les menaces qui pèsent sur eux aujourd’hui sont encore plus grandes. Alors, le temps est venu d’arrêter ce massacre à ciel ouvert et de tout faire pour que les criminels sionistes répondent de leurs actes.
Par Abdelmadjid Blidi

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