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Alors que l’hôpital vient d’être doté doté d’un deuxième scanner : les urgentistes de l’Ehu sur tous les fronts

Bonne nouvelle. Les problèmes liés à l’imagerie ou scanner ne risquent plus de se poser à l’Etablissement hospitalier Universitaire 1er Novembre 1954, de l’USTO.

En effet, ce dernier vient d’être doté d’un nouvel appareil de haute technologie qui sera installé dans les urgences médico-chirurgicales. Il s’agit d’un don accordé par un particulier dont l’identité n’a pas été rendue publique. Le même hôpital sera également doté, par le ministère de la santé, de deux appareils destinés aux explorations des maladies cardiaques. Il s’agit de deux écho-de cœur.

Sur le plan lié à la prise en charge des malades au niveau des urgences médico-chirurgicales, ce service a connu une importante activité pendant le mois sacré de Ramadhan en prenant en charge les patients, de jour comme de nuit, et qui souffrent des douleurs et problèmes abdominaux, des problèmes gastriques, notamment au niveau de l’estomac, des pics et de l’instabilités de la glycémie en plus de la prise en charge des patients souffrant des maladies chroniques telles que l’hypertension artérielle. Le personnel soignant est certes mobilisé mais pas au point d’être dépassé par les événements, notamment en ce qui a trait aux soins à prodiguer aux patients souffrant des maladies chroniques comme l’hypertension artérielle, le diabète et s’étant compliquées après observation du jeûne. Mais la situation n’a pas atteint la cote d’alarme. En tout, les services des urgences ont, durant ce mois de Ramadhan, prodigué des soins à 34 femmes et 34 hommes évacuées alors qu’elles souffraient d’hypoglycémie. Il en est presque de même pour les situations liées à l’hypertension artérielle. Dans ce sillage, l’on fait état de 32 cas enregistrés chez les hommes et 43 cas chez les femmes. Toutefois, le pic a été enregistré chez les patients souffrant des problèmes gastriques et autres douleurs et problèmes abdominaux. Les mêmes services ont, selon leurs bilans, apporté des soins à 82 hommes et 98 femmes, parmi lesquels les praticiens ont relevé plus de 20 patients souffrant de saignements gastro-intestinaux. Les maladies respiratoires n’en sont pas en reste. Les mêmes services ont, en prenant en compte leurs bilans jusque-là partiels, pris en charge 22 hommes et 18 femmes évacués en raison des problèmes liés à des problèmes de respiration.

Quoique la situation n’est tout de même pas alarmante, nombreux ont été les cas d’intoxications d’origine alimentaire auxquels les urgentistes de l’Ehu ont fait face. Le bilan de ce service, a enregistré 12 cas enregistrés chez les hommes et 09 chez les femmes. Les mêmes services ont également fait face aux cas de faiblesse générale allant jusqu’à la perte de connaissance. Pour cause, ces patients sont, sur le plan sanitaire, inapte d’observer le carême. Autrement dit, ils sont «exonérés» d’observer le jeûne sur recommandation médicale. En ce sens, le personnel soignant, mobilisé dans les urgences médicales, a fait face à 33 cas représentés par des hommes et 27 autres chez les femmes. Le même bilan fait état de plusieurs autres faits comme les accidents domestiques ou l’on a enregistré quotidiennement entre 5 et 6 cas, en plus des soins apportés aux victimes des agressions ou encore d’autres accidents dont le nombre a oscillé entre 08 à 10 cas par jour. Globalement et compte tenu des soins multiformes qu’il prodigue de manière générale, le même service prend quotidiennement en charge pas moins 30 patients évacués à partir des wilayas limitrophes, ces derniers arrivent très souvent dans un état de santé critique. En prenant en compte l’ensemble des spécialistes pour lesquels les urgentistes interviennent, les bilans dudit service font état d’au moins «300 patients pris en charge chaque jour».
«Ces derniers sont évacués en urgence à partir des hôpitaux des wilayas limitrophes en prenant en compte les imposants moyens technique dont est doté l’Ehu d’Oran et très précisément ce très spacieux service dédié exclusivement aux urgences médico-chirurgicales, les UMC».
Yacine Redjami

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