ASM Oran : redresser la barre lors de la phase retour
L’ASM Oran se doit de se racheter rapidement de son parcours très moyen lors de la phase aller de Ligue 2 de football, clôturée dimanche, “”pour éviter des mauvaises surprises en fin d’exercice’’, a prévenu, lundi, son entraineur Salem Laoufi.
«Nous sommes tenus de rectifier le tir au cours de la deuxième partie de la saison pour éviter de jouer avec le feu, dans le cas contraire nous risquons tout simplement de vivre une fin de saison très compliquée et qui pourrait même nous valoir notre place en deuxième palier», a déclaré Laoufi à l’APS.
Arrivé au club de «M’dina J’dida» en milieu de la phase aller dans un nouveau passage sur son banc de touche, ce technicien n’a pas réussi à faire mieux que son prédécesseur Larbi Morsli, dont l’enchaînement des mauvais résultats a sonné son glas.
Les Vert et Blanc, battus la veille sur le terrain du WA Boufarik (2-1), ont terminé la première partie de la saison à la huitième place au classement avec 19 points, devançant de quatre longueurs seulement le 14e et premier potentiel relégable, le RC Arbaa. «Il est clair qu’on s’est déjà mis dans une position inconfortable, même si la bataille autour du maintien sera rude, vu qu’ils sont plusieurs clubs à être sous la menace. Nous devons nous racheter rapidement pour terminer le championnat tranquillement», a insisté le coach de l’ASMO, club qui a perdu sa place parmi l’élite depuis huit saisons.
Et pour espérer remonter la pente, Salem Laoufi met l’accent sur la «nécessité» de renforcer les rangs de son effectif au cours de l’actuel mercato hivernal, «notamment en attaque et au poste de gardien de but», a-t-il précisé. En attendant, les Oranais veulent se refaire une santé à l’occasion des 32es de finale de la Coupe d’Algérie qui auront lieu ce week-end et pendant lesquels l’ASMO accueillera l’IRB Khemis El Khechna.
Dans cette compétition, les poulains de Laoufi espèrent aller «le plus loin possible», selon leur entraineur. Cependant, ce dernier a émis des craintes au sujet de la programmation «marathonienne» à laquelle sont soumis les clubs de la Ligue 2. «On joue pratiquement tous les trois jours. Pis, on n’aura pas le droit à la trêve à l’issue de la phase aller, puisque deux tours de Coupe d’Algérie sont prévus lors des deux prochains week-end», a-t-il déploré.
