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Journée mondiale de la liberté de la presse:
Bouslimani insiste sur l’importance de «promouvoir l’image de l’Algérie à l’étranger»

Pour le ministre, le journaliste algérien se doit de «faire montre de professionnalisme et de crédibilité, de respecter l’éthique et la déontologie de la profession et de jouir d’un esprit de responsabilité qui demeure l’une des priorités sur lesquelles nous nous focalisons.»

L’un des rôles des médias consiste à «accompagner les efforts de l’Etat dans tous les domaines et à promouvoir l’image de l’Algérie à l’étranger», a souligné, avant-hier, le ministre de la Communication. Bouslimani qui s’exprimait à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse a affirmé que le gouvernement attendait «beaucoup de la presse nationale, notamment en cette conjoncture où l’Algérie est la cible de nombreuses attaques cybernétiques par des pays qui mobilisent des fonds colossaux pour s’en prendre au pays».
Le message est lancé et le rôle déterminant de la presse nationale est ainsi clairement énoncé. Il est difficile à n’importe quel professionnel algérien de remettre en cause, cette mission que lui suggère son pays. Il est en effet inconcevable qu’un journaliste travaille contre les intérêts de son propre pays. Aussi, l’on peut aisément parler de convergence entre la presse et la République. Cela est d’autant plus vrai que la presse nationale doit «redoubler d’efforts pour mettre en exergue les grandes réalisations accomplies par l’Etat dans plusieurs domaines au double plan local et international», insiste le ministre, tout en affirmant que «certaines parties sont dérangées par la mise en exergue des réalisations et tentent de minimiser ce qui a été réalisé en focalisant uniquement sur les aspects négatifs».
Pour mieux répondre à ces mauvaises langues, une sérieuse prise en charge de la communication institutionnelle s’impose. A ce propos, le ministre a indiqué qu’il «y aura bientôt du nouveau », ajoutant que ses services «ont commencé à travailler sur ce dossier, car il est important d’avoir une communication institutionnelle de proximité qui contribue à se rapprocher du citoyen», a-t-il soutenu.
Il reste que selon l’appréciation de M.Bouslimani, des réalisations n’ont pas été suffisamment traitées par les médias, à l’image des «décisions historiques prises par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en faveur de l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen», ainsi que sa politique judicieuse qui a permis à l’Algérie de réussir la gestion de la crise du Coronavirus. Le premier responsable du secteur de la Communication a invité les médias à «accompagner les efforts de l’Etat dans le domaine économique, d’autant que 2022 est une année économique par excellence», les exhortant à «mettre en exergue les positions de l’Etat algérien aux niveaux régional et international».
Cette observation n’empêchera pas le ministre de la Communication de féliciter la corporation des médias. M. Bouslimani s’est incliné à la mémoire des martyrs de la profession, soulignant à ce propos la nécessité de «renforcer le professionnalisme des hommes des médias», l’objectif étant, selon lui, de permettre au journaliste algérien de «faire montre de professionnalisme et de crédibilité, de respecter l’éthique et la déontologie de la profession et de jouir d’un esprit de responsabilité qui demeure l’une des priorités sur lesquelles nous nous focalisons», a-t-il dit.
Il convient de relever que le ministre a effectué, avant-hier, une tournée dans de nombreuses entreprises médiatiques publiques et privées. Cette visite lui a donné l’occasion d’écouter les préoccupations et les suggestions des responsables de différentes institutions médiatiques. Il a profité de l’occasion pour les encourager à «continuer à faire montre de dévouement et d’esprit de responsabilité et de professionnalisme». Il mettra également l’accent sur «la prise en charge progressive des préoccupations des personnels du secteur».
Nadera Belkacemi

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