Oran

7ème congrès de l'association des médecins spécialistes libéraux d'Oran:
«Ce que nous devons savoir sur les maladies cardiovasculaires»

Le 7ème congrès international de l’Association des médecins spécialistes libéraux d’Oran pour la lutte contre le diabète et la prévention des maladies cardio-vasculaires (ACDM), s’est clôturé hier, à l’hôtel Oran Bay (ex Sheraton).

Les pathologies cardio-métaboliques ont constitué le thème central de ce conclave scientifique qui a permis aux spécialistes algériens et étrangers (venus notamment de France et de Tunisie) d’échanger leurs expériences cliniques dans ce domaine. «Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité, devant le cancer. Pourtant, dans 8 cas sur 10, ces pathologies cardiovasculaires sont évitables par un repérage des situations à risque et une prévention adaptée», ont estimé les congressistes. «Les récentes données cliniques publiées par l’OMS alertent sur une situation inquiétante prévalant dans la région de l’Afrique du Nord. Durant ces dix dernières années, cette région est classée comme zone à haut risque cardiovasculaire», indique la professeure Monia Smiti, présidente de la société tunisienne de médecine interne qui a présenté une conférence sur les risques cardiovasculaires. «Nous devons œuvrer pour faire diminuer ce risque cardiovasculaire en luttant contre l’obésité, en assurant le dépistage de masse sur le diabète, en promouvant l’activité physique et surtout en encourageant la population à revenir à notre ancien mode de vie en adoptant le régime alimentaire méditerranéen», recommande cette spécialiste qui est Professeur en médecine interne au CHU de Tunis. En plus d’être saine, l’alimentation de type méditerranéen est un régal culinaire. Elle se caractérise par des produits frais, en grande partie d’origine végétale. Les principales causes de décès sont le tabagisme, l’hypertension artérielle, le diabète, l’hypercholestérolémie, l’excès de poids, la sédentarité et le stress. «Il y a des risques cardio-vasculaires sur lesquels on ne peut rien faire. Il s’agit par exemple de l’âge et des prédispositions familiales. Mais il est possible d’influencer, de supprimer ou d’améliorer la plupart des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires en adoptant un comportement sain», soulignent les spécialistes. Pour ces derniers, «la prévention est essentielle. La prévention commence par la connaissance du risque. Neuf personnes sur dix au pays présentent au moins un facteur de risque de maladie du cœur ou d’AVC. Près de 80 % des maladies du cœur et des AVC précoces peuvent être évités grâce à des comportements sains. Cela signifie que des habitudes comme manger sainement, être actif et vivre sans tabac ont une grande incidence sur la santé. Les facteurs de risque intimement liés au mode de vie».
Imad T

 

 

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