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Conformité des véhicules aux normes de qualité : plaidoyer pour la création d’un réseau d’organismes d’inspection

Alors que l’Algérie a donné son autorisation pour l’importation des véhicules neufs et de moins de 3 ans en plus de la construction au niveau local de voitures de plusieurs marques, la conformité aux normes de qualité doit être respectée par les opérateurs et les industriels.

Cette exigence a été  soulignée, hier, par le directeur général de l’Organisme algérien d’accréditation, (ALGERAC), Noureddine Boudissa, lors de son passage à l’émission « Invité de la Rédaction » de la Chaîne 3 de la Radio nationale. « Nous avons pris conscience qu’il ne peut pas y’avoir de développement économique et social sans que la qualité n’en soit au centre ; la qualité accompagne le développement économique », a-t-il déclaré d’emblée.

Évoquant la filière automobile, il a affirmé que le réseau de laboratoires ainsi que les organismes d’inspection doivent contrôler la conformité aux standards de qualité des véhicules construits localement ou importés. « La décision qui vient d’autoriser l’importation des véhicules neufs et ceux de moins 3 ans et le lancement de la production au niveau national nous oblige à construire tout un réseau de laboratoires, d’organismes d’inspection pour s’assurer de la conformité de ces véhicules », a-t-il appuyé.

Il a affirmé qu’il appartient à l’organisme ALGERAC, en tant que structure d’évaluation de la conformité, de mettre en place les dispositifs qu’il faut pour pouvoir assurer la conformité de ces véhicules. « Il faut qu’on se donne les moyens pour pouvoir se doter d’équipements de vérification de la conformité de ces produits tels que les laboratoires d’essai, laboratoires d’étalonnage et les organismes d’inspection », a insisté M. Boudissa. Il a souligné que sur ces trois domaines sur lesquels ALGERAC est déjà reconnu à l’international pourraient être un moyen efficace de vérification permettant de s’assurer de la conformité des véhicules en ce qui concerne la sécurité et l’environnement.

Le même responsable a précisé que plusieurs secteurs sont concernés par le volet du respect de la conformité, à savoir le ministère de l’Industrie pour le volet de la construction locale des véhicules, le ministère du Commerce pour l’importation, chargé de la régulation du marché ainsi que le ministère des Finances à travers les organismes de contrôles dont les Douanes. Il a évoqué aussi le rôle du ministère des Transports « qui est aussi interpellé pour qu’il soit dans ce groupe de travail en tant qu’acteur principal ».

Dans le même sillage, M. Boudissa a évoqué un autre organisme qui portera sa contribution dans les efforts de mise en conformité des véhicules. Il s’agit de l’Etablissement national de contrôle technique automobile (Enacta), une entreprise publique relevant du ministère des Transports qui s’occupe de contrôle de conformité technique d’automobile. « Elle dispose d’un réseau national de laboratoires et d’organismes d’inspection », a ajouté le DG d’ALGERAC qui a plaidé pour la sélection de certains de ces organismes « les plus représentatifs pour les accréditer afin qu’ils deviennent un instrument que l’Etat utilisera pour réguler et contrôler les véhicules fabriqués localement ou importés ».

Mohand S

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