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Menacées d’expulsion de leurs logements qu’elles occupent depuis 20 ans:
Des familles sollicitent l’intervention du wali d’Oran

Exhibant des documents administratifs, attestant leurs déclarations et légitimant leurs dénonciations, une famille, menacée d’expulsion d’un logement qu’elle occupe depuis plus de deux décennies, s’est rapprochée de notre journal pour faire part de son grand désarroi.

Le père de cette famille, M. Zerrouki en l’occurrence, a déploré avec dépit « nous sommes confrontés à une situation incongrue, qui s’illustre lamentablement à travers de flagrantes irrégularités dans la procédure d’expulsion du logement que nous occupons depuis 20 années. Toute cette affaire repose en fait sur la construction de l’hôpital Akid Othmane, sis dans la localité de Claire Fontaine, sur un terrain, qui a été cédé le 6/12/ 1978 à la caisse d’indemnisation des congés payés du bâtiment et des travaux public de la région d’Oran, Cacobatpro, par l’administration domaniale de la wilaya d’Oran, dont une partie, située en face dudit hôpital, est occupée par des résidents depuis plus de deux décennies. Il est connu que cet hôpital relève du ministère de la santé » avant d’ajouter, en appuyant ses dires avec des documents « qu’il a été procédé au transfert de tous les scellés, exploités par les organismes publics de la Cnas, aux biens d’Etat et ce, en contrepartie du versement d’une somme d’argent de plus 13 milliards de centimes (13894938185 DA), au terme d’un contrat administratif établi le 18/07/98 conjointement entre le ministère des finances et celui du travail, dont des copies ont été adressées à tous les inspecteurs et les gestionnaires des biens de l’Etat au niveau de la direction de la conservation des biens immobiliers de la wilaya d’Oran ».
Notre interlocuteur a encore fait remarquer que « la Cnas a fait appel à un notaire pour conclure une procédure de transfert immobilier et ce, en utilisant le contrat administratif datant de l’année 1978, qui se rapporte à l’hôpital en question, en date 08/05/2018, qui a été déboutée dans cette action et gelée et le demeure jusqu’à présent.
C’est à partir de cette incartade que la Cnas a entamé une mesure d’expulsion à notre encontre».
Nos interlocuteurs, qui s’estiment victimes d’une procédure qu’ils qualifient « entachée d’irrégularités », sollicitent le wali d’Oran pour assainir cette situation, qui les confronte à de graves retombées néfastes. « Nous ne réclamons rien de plus que le respect de nos droits de citoyens conformément aux lois de la République » ont déclaré en substance les plaignants.
Rachid Boutlélis

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