Oran

Des quartiers d’Aïn El Türck privés d’eau potable depuis 15 à 20 jours : la mauvaise distribution mise en cause

Même si la station de dessalement de Cap Carbon sera fonctionnelle d’ici la fin de l’année 2024 comme annoncé par les pouvoirs publics et ce qu’attendent patiemment les habitants de la corniche oranaise, l’approvisionnement  équitable et régulier en eau potable se posera toujours à Aïn El Türck, notamment, tant que le schéma directeur de l’AEP ne sera pas corrigé, voire, complètement réorganisé.

Et pour cause, l’actuel schéma étant devenu obsolète suite aux nombreuses manipulations, intentionnées ou non, particulièrement avec l’implantation de nouvelles résidences et d’îlots d’habitations, ce sont des quartiers entiers, qui sont sujets à de longues pénuries qui atteignent parfois  la vingtaine de jours, comme cela est la cas de Trouviille, pour ne citer que cet exemple là et qui est un des plus criards.
Certes, le climat tempéré de la région et une météo peu clémente, ne rendent pas service pour un approvisionnement constant et en quantité, il n’en demeure pas moins que la gestion des ressources hydriques et leur distribution raisonnable, souffre d’irrationalité,
Quand certains quartiers de la ville sont, sans interruption alimentés en eau potable, pendant que d’autres doivent attendre plus de 15 jours pour entendre ronronner les robinets, il y a évidemment problème. Un problème qui perdure dans le temps, et duquel, l’aspect humain n’est pas étranger, puisque la programmation se trouve entre les mains des agents techniques de la société qui gère l’eau.
Souvent, ce sont les habitants des quartiers lésés qui se trouvent dans l’obligation de signaler la longue coupure aux services de la SEOR en interpellant ses responsables, avec tout ce que cela crée comme polémiques, lesquelles parfois sont violentes.
Karim Bennacef

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