Oran

EHU Oran : 85 greffes rénales en cinq ans

Pas moins de 85 opérations de greffes rénales ont ete réalisées durant les 5 dernières années à l’établissement hospitalier universitaire d’Oran (EHU), a-t-on appris auprès du Pr Zerdoumi Faiza, chef de service de néphrologie de cet établissement hospitalier en marge des journées internationales d’uronéphrologie organisées durant deux jours à l’EHU.

L’expérience de l’EHU en matière de greffe rénale demeure pionnière à l’ouest du pays.

85% de ces opérations se sont avérées réussies, alors que le nombre des patients atteints d’insuffisance rénale à l’ouest du pays a atteint 2000.

Pour sa part, le Chef de service d’urologie Yousfi Mustapha a insisté sur l’importance du don d’organes pour la prise en charge des cas d’insuffisance rénales, surtout que la greffe rénale leur offre un grand espoir. Dans ce cadre, 4 greffes rénales sont prévues le 17 et 18 du mois en cours.

Il est à rappeler que la greffe de rein, lorsqu’elle est possible, est le traitement de choix de l’insuffisance rénale terminale. Le rein greffé permet le plus souvent d’assurer normalement toutes les fonctions du rein. Cette méthode est privilégiée aujourd’hui car elle améliore l’espérance et la qualité de vie du patient.

Avant d’envisager une greffe, le futur receveur bénéficie d’un bilan complet permettant de vérifier qu’il n’y a pas de problèmes empêchant cette greffe de manière temporaire ou définitive (insuffisance cardiaque très sévère, cancer évolutif, état infectieux évolutif, diabète instable…).

Si l’évaluation médicale ne met en évidence aucune contre-indication, toute personne peut demander en fonction de son âge à bénéficier d’une consultation en vue de son inscription sur une liste d’attente de greffe rénale.

Après la greffe, les contraintes de la dialyse disparaissent totalement, ce qui permet une réinsertion socio-professionnelle de bonne qualité, mais l’astreinte aux prises d’immunosuppresseurs s’impose. La réalisation de la greffe nécessite une hospitalisation de 2 à 4 semaines.

Signalons que l’événement s’est tenu en présence de près de 200 spécialistes locaux et étrangers de divers pays comme la Tunisie, l’Arabie saoudite, la France et l’Egypte à leur tête le Pr Houssein Chaouch président de l’agence nationale de greffe d’organes.

Une dizaine d’associations spécialisées ont pris part à cet événement. La greffe rénale a été au centre des débats et les perspectives de ces opérations. L’expérience turque dans ce domaine a été présentée par le Dr Bourak Kouchak de l’université d’Istanbul par visio- conférence.

Fethi Mohamed

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