Avec une moyenne de 10 à 15 cas par jour:
La situation épidémiologique est «stable» dans la wilaya
La situation épidémiologique à Oran demeure «stable» ces derniers jours, avons nous appris hier auprès du docteur Youcef Boukhari, chef de service de prévention à la Direction de la santé et de la population de la wilaya.
«On est dans la moyenne entre 10 et 15 cas par jour, pour les variants on n’a rien reçu de la part de l’institut Pasteur d’Alger, mais on reste vigilant» dira notre interlocuteur. Les services de santé resteront sur le qui-vive. Le responsable dira dans ce cadre, «les cas risquent d’augmenter probablement les jours qui viennent surtout après l’Aid El Fitr. Pour ce, nous demandons à la population, les jours de cette cérémonie religieuse de respecter les gestes barrières comme le port de la bavette et la distanciation physique et d’éviter les embrassades pour rester dans une situation stable de la pandémie dans à Oran».
Concernant le taux d’occupation au niveau des hôpitaux, notre interlocuteur a rappelé que jusqu’à lundi passé, 47 malades ont été hospitalisés à l’hôpital «En-Nedjma» qui est un hôpital référent de la Covid-19 à Oran, les autres hôpitaux sont libres. «On ne maintient plus les personnes atteintes du covid dans ces hôpitaux, on les oriente tous vers l’hôpital de Nedjma, il s’agit d’une structure de 240 lits équipée également de 40 lits de réanimation. Donc on est à l’aise par rapport au premier temps de la pandémie» conclut le docteur Boukhari.
Il est à rappeler que le total des cas confirmés de Coronavirus en Algérie s’élève à 123.473 dont les 201 nouveaux cas selon le décompte de jeudi dernier, celui des décès à 3.307 cas, alors que le nombre de patients guéris a atteint 86.007 cas. Dans le monde, on enregistre 3.230.058 décès depuis que l’OMS a fait état de l’apparition de la maladie fin décembre 2019 en Chine, selon un bilan établi, en fin de semaine dernière.
Plus de 154 millions de cas d’infection ont été diagnostiqués depuis le début de l’épidémie. La grande majorité des malades guérissent, mais une part encore mal évaluée conserve des symptômes pendant des semaines, voire des mois.
Fethi Mohamed