EDITO

L’arme immonde de la famine

Pour la première fois dans l’histoire du Proche-Orient, la famine y est très officiellement déclarée. C’est en Palestine, précisément à Ghaza. Ce ne sont pas des raisons économiques ou environnementales qui ont conduit à cette catastrophe humanitaire, mais la barbarie innommable d’une entité coloniale qui se croit tout permis, même le génocide. Le Secrétaire général de l’ONU, l’écrasante majorité des États membres des Nations unies, les organisations humanitaires et des milliards d’êtres humains ont crié leur colère contre la machine sioniste qui broie littéralement 2 millions de Ghazaouis. C’en est trop, disent toutes ces voix qui assistent impuissantes au massacre de masse. Ils constatent l’horreur et ne peuvent rien y faire. Les monstres sionistes martyrisent des enfants jusqu’à les tuer par le moyen le plus abject : la famine. « Ça ne coûte rien et ça prémunit d’une vengeance future. Les morts ne mordent pas », disent les démons du 21e siècle.
Cette déclaration officielle de famine à Ghaza n’est pas un simple coup de projecteur médiatique : c’est un verdict tragique, une condamnation sans appel d’une politique systématique de destruction et d’asphyxie. Les routes sont coupées, les vivres bloquées, les hôpitaux bombardés. La situation, loin d’être accidentelle, est le fruit d’un calcul froid et cynique, orchestré par ceux qui veulent anéantir toute espérance dans cette enclave surpeuplée et assiégée. Chaque jour qui passe, chaque enfant qui s’éteint sous le poids de la malnutrition, est une tache indélébile sur la conscience occidentale. Pourtant les occidentaux ont organisé des génocides et savent son terrible prix sur les âmes des victimes et de leurs bourreaux.
Trop souvent, les mots se noient dans l’inaction et les promesses creuses. Et c’est principalement la faute des occidentaux qui ont commis le génocide des Amérindiens, les Incas, les Aborigènes pour les remplacer sur leurs terres. Aujourd’hui, ce sont encore leurs descendants qui reproduisent l’horreur sur les Palestiniens.
N’ayons pas peur des mots et disons-le clairement : Ghaza est un laboratoire de la cruauté moderne, où la famine est utilisée comme arme politique, où la douleur est un levier de pouvoir, où la dignité humaine est foulée au pied par des calculs inhumains. Les occidentaux et les sionistes testent la résistance d’un peuple, pour sans doute, l’inscrire dans leurs plans diaboliques. L’entité sioniste est immonde, criminelle, barbare et sans âme, mais elle est nourrie, protégée et soutenu par ceux-la même qui lui ont montré le chemin, celui du génocide d’un peuple. Lequel ne pliera pas, car lui aussi a son exemple. A chaque souffrance, les Palestiniens voient du côté de l’Algérie et disent que la liberté est possible. Les Algériens, eux aussi, victimes d’une entreprise génocidaire, ont vaincu leurs bourreaux.

Par Nabil.G

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