Les riches festivités, préparées sur orientations du wali Aïssa Boulahia marquant le 68ème anniversaire du déclenchement de la glorieuse guerre de libération nationale , ont enthousiasmé les citoyens, notamment les jeunes et les enfants et éveillé leur conscience tout en renforçant leur sentiment patriotique. Tout d’abord les festivités
ont débuté dans la matinée du 31 octobre par une manifestation culturo-historique, organisée à la salle de cinéma « Hachelaf Habib » par les responsables du secteur
de l’éducation nationales au niveau de Mostaganem, qui a drainé de nombreux enseignants, de parents et de leurs enfants.
Le wali et les autorités civiles et militaires y ont assisté. Cette manifestation était caractérisée par des expositions montrant des photographies de chahids de la wilaya de Mostaganem et de chefs révolutionnaires à l’échelle nationale, des dessins et peintures liés à la guerre de libération nationale faits par des élèves. Certains de ces derniers ont revêtu l’habit traditionnel que portaient nos aïeux durant l’époque coloniale, montrant ainsi des scènes sociales où la vie était très difficile. Un groupe d’élèves a joué une pièce théâtrale, relatant la guerre de libération nationale. Puis, un orchestre du secteur de l’éducation, composé d’adolescents sous la direction du professeur Bendjaloul a chanté des poèmes patriotiques. Des élèves qui se sont classés aux concours d’exposés historiques, de poèmes patriotiques et de différentes disciplines sportives ont été gratifiés chacun d’une attestation de mérite et d’encouragement et d’un cadeau et une coupe pour les sportifs. Le wali, accompagné de sa délégation, a visité les expositions présentées par les enfants, et assisté à toute la manifestation organisée par les responsables du secteur de l’éducation. Dans son intervention à cette occasion, la directrice de wilaya de l’éducation, Sermoum Hassiba, a mis en exergue l’ intérêt que revêt la question mémorielle dans la formation des hommes de demain, en matière de patriotisme et de citoyenneté. Nos aïeux nous ont apporté l’indépendance, donc pour nous devons construire et développer le pays. Je cite une maxime de JC Casadesus à cet effet: « Pour être un homme de son temps, il faut avoir le sens du passé, car on n’existe pas sans références et un sens du futur pour savoir quel patrimoine on crée pour le léguer aux générations futures ». Ensuite le wali a inauguré à la cité Houria une école coranique de la mosquée. Dans l’après midi du 31 octobre, le wali a donné le coup d’envoi du concours national de la meilleure poésie en arabe classique, en melhoun et en amazigh, qu’organise la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Mostaganem du 31 octobre au 2 novembre. 150 jeunes poètes de 42 wilayas y participent. Les lauréats seront récompensés. Dans la soirée, le wali et les autorités civiles et militaires ont assisté au parc de loisirs « Mosta Lan » à la représentation théatrale « épopée de l’Algérie » jouée par des enfants et des adolescents des deux sexes de la troupe « El Moudja » que dirige Boudjemaâ Djilali. Ensuite, le chanteur Anouar a continué à animer la soirée. Il y avait plus d’un millier de spectateurs composés d’hommes, de femmes et d’enfants. Ensuite, le wali et la délégation qui l’accompagnait ainsi que des centaines du mouvement associatif dont des scouts, des pompiers et des douaniers à leur tête la fanfare de la jeunesse et des sports qui exécutait des morceaux de musique ont défilé du siège de la wilaya, empruntant la longue avenue Mohamed Khemisti jusqu’à l’esplanade de la mairie où des milliers de personnes, hommes, femmes, jeunes et enfants étaient rassemblées. Il est zéro heure, en présence d’un peloton de l’armée nationale populaire qui rendait les honneurs et de la fanfare qui exécutait l’hymne national a eu lieu la levée des couleurs. Dans la matinée du premier novembre, le wali s’est rendu à Sidi Ali, où il a présidé la cérémonie de réinhumation des restes du chahid Saidani Abdelkader, assassiné le 28 février 1958 par les forces coloniales françaises, puis rendu visite au moudjahid Méhantal Si Affif, malade qui a participé au déclenchement de la guerre de libération nationale dans le Dahra Mostaganémois. Ensuite, le wali a inauguré une mosquée à l’agglomération Naïmia dans la commune de Sidi Al.
Charef N
