EDITO

Le continent de l’avenir

Le 25 mai 1963, l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine) voit le jour à Addis Abeba, capitale de l’Ethiopie . Cette organisation panafricaine devenue par la suite Union Africaine (UA) en 2002, est l’espace où s’exprime toutes les sensibilités d’un continent trop longtemps mis à l’écart et dont plusieurs pays ont été soumis des années et même des siècles durant à une colonisation européenne qui a exploité de manière outrageuse les richesses de plusieurs contrées africaines et exercé les pires exactions sur les peuples africains allant de l’esclavage jusqu’aux exécutions physiques à la limite du génocide.
Ce continent qui fête ce 25 mai la Journée mondiale de l’Afrique entend bien changer les choses et s’affirme déjà comme une force politique internationale qui tend à avoir plus de poids dans les grandes institutions internationales à commencer par l’ONU où l’Afrique se bat pour avoir droit à être membre permanent du Conseil de sécurité où elle reste le seul continent à ne pas y être représenté.
Avec l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Nigeria ainsi que d’autres pays influents sur le continent, l’Afrique veut avoir sa place entière dans ce monde qui est à la veille de grands chamboulements géostratégiques. Mais avant cela le continent noir à d’énormes défis à relever.
Des économies à relancer, une famine à combattre, un terrorisme à éradiquer, une paix et une stabilité loin des putchs et des coups d’État, mais aussi une décolonisation à terminer. Les pays africains, qui ont arraché pour la plupart leur indépendance dans les années 1950 et 1960, ont encore à travailler pour rendre la liberté à la dernière colonisation sur le territoire africain avec l’indépendance du Sahara occidental.
Cette année la Journée mondiale de l’Afrique à été célébrée sous le slogan «Notre Afrique, Notre avenir». Tout un programme pour un continent qui a toutes les potentialités et les ressources humaines et matérielles pour édifier un avenir radieux qui changera du tout au tout la donne dans ce continent appelé à connaître une croissance économique qui en fera à coup sûr, si toutes les volontés s’unissent, un continent prospère et pourquoi pas le continent le plus puissant de la planète. Car manifestement le tour de l’Afrique est arrivé. Et ce qui est aujourd’hui un espoir, il faut l’édifier et le concrétiser dès maintenant pour le bien des peuples africains qui peuvent rompre avec un passé compliqué et avancer vers un avenir prospère qui est à portée de main.
Par Abdelmadjid Blidi

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