EDITO

Le sens de la solidarité

Les familles touchées par les récentes intempéries ont été relogées sans délai. Les pêcheurs seront indemnisés sitôt les dégâts recensés. L’Etat leur octroie une aide financière, le temps que leur activité puisse redémarrer. Tout cela a été réalisé en l’espace de quelques jours seulement. S’il faut trouver une seule raison pour saluer l’avènement de l’Algérie nouvelle, c’est bien l’intérêt qu’accorde l’Etat au bien être du citoyen. Appelant à la solidarité entre les Algériens, comme à l’époque de la covid-19 ou lors des gigantesques incendies qui ont fait tant de victimes, les pouvoirs publics sont tenus d’être les premiers acteurs de cette solidarité. Le président de la République en a fait son credo, dès son arrivée à la tête de l’Etat. Le programme national de lutte contre les zones d’ombre atteste de cette volonté qui met le citoyen, quelque soit son rang, au cœur de l’action de l’Etat. Il est évident que cette préoccupation concerne le logement, le pouvoir d’achat, l’emploi, l’éducation. Tout ce qui touche à la vie de l’Algérien est l’affaire de l’Etat a souvent souligné le président Tebboune. Cette manière d’aborder la gouvernance du pays replace le fonctionnaire de la République à sa juste place, celle de serviteur du peuple. Le chef de l’Etat l’a bien dit et répété, jusqu’à faire admettre aux responsables des administrations que leur raison d’être n’est pas de se faire bien voir par sa hiérarchie, mais bien par ses administrés. Le président de la République a su donner tout son sens à la pyramide de la nation. Celle-ci ne tient pas par son sommet, mais par la solidité de sa base. Aussi, il devient de plus en plus normal en Algérie de constater une mobilisation des autorités locales et centrales à l’avènement de la moindre catastrophe naturelle quelque soit son ampleur. La dernière en date, celle des intempéries, dont l’épisode se poursuit toujours à l’est du pays, confirme la nouvelle doctrine de la République qui met la sauvegarde de la vie des citoyens, la première mission de l’administration. L’envoi de deux ministres sur les lieux des sinistres, la réactivité efficaces des walis et l’engagement des premières mesures au lendemain même des inondations et mieux encore, la consécration d’une bonne partie du Conseil des ministres à l’événement, sont autant de messages clairs sur l’importance qu’accorde l’Algérie nouvelle à tous les citoyens où qu’ils se trouvent.

Cette sollicitude qu’on ne retrouve que rarement ailleurs dans le monde est en passe de devenir un trait distinctif de l’Algérie et des Algériens qui se tiennent toujours prêts à venir en aide à leurs concitoyens. Pour les intempéries de ces derniers jours, la mobilisation des structures de l’Etat a suffi. En d’autres circonstances plus graves et plus malheureuses, ce seront les Algériens qui auraient ouvert leurs demeures aux sinistrés et qui auraient donné un sacré coup de main aux secouristes de la Protection civile…

Par Nabil.G

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