Oran

Lutte contre le phénomène des traversées clandestines à Aïn El Turck:
Les efforts s’intensifient pour annihiler cette transgression

L’inlassable lutte contre le phénomène des traversées clandestines, qui est encensé sur les réseaux sociaux prêtant éloge à l’inanité des réussites, a redoublé d’efforts ces derniers mois dans la contrée d’Aïn El Turck.

Des interventions sur le terrain sont en effet opérées sans relâche par les différents corps de sécurité, en collaboration avec les autorités locales à travers diverses actions préventives. Le dispositif déployé, pour ce besoin, par les forces de sécurité sur les plages et leurs abords immédiats, a grandement contribué à donner ses fruits et ce, par le biais d’un nombre important de traversées avortées et de démantèlement de réseaux spécialisés, dont les membres surfent sur la vague de cette morbide transgression, aux conséquences assez souvent dramatiques. Selon des sources sécuritaires, des interventions régulières sont menées à terre par les éléments de la gendarmerie nationale ainsi que ceux de la police et en mer par les gardes côtes.


L’opération d’installation de caméras de surveillance, saluée par la population, qui a été lancée dans cette foulée une quinzaine de jours auparavant à Aïn El Turck, figure entre autres, dans cette même optique. Cette louable initiative a été décidée entre autres dans l’intention de participer à l’annihilation de cette infraction. Notons aussi dans ce contexte que les contrôles ayant ciblé les abris à bateau, construits illicitement sur les plages, jalonnant le littoral de cette partie de la wilaya d’Oran, a également été procédé parallèlement par les forces de sécurité et se poursuit au fur et à mesure de l’évolution sur le terrain. Les perquisitions opérées en ces lieux se sont soldées par la saisie d’embarcations et de divers équipements de mer ainsi que d’impressionnantes quantités de carburant, stockées dans des jerricans.
Il convient de rappeler que les membres des réseaux cités plus haut avaient exploité, au début de l’avènement de la pandémie du coronavirus, le confinement promulgué par les autorités sanitaires, avec l’interdiction de circuler après 20 heures, pour organiser les folles traversées. Selon des sources concordantes, les candidats à l’émigration clandestine avaient exploité à cette époque le confinement partiel sanitaire instauré dans le pays pour prendre la mer la nuit ou le matin de très bonne heure et ce, afin de tenter de rallier les côtes de la péninsule ibérique.
C’est à cette époque également que les habitants de la partie basse du chef-lieu ont commencé à relever les actes de vandalisme intentionnels, qui ont ciblé les candélabres de leur lieu de résidence. « Il ne fallait pas être un stratège pour comprendre les raisons qui ont poussé des individus à saccager allègrement ces poteaux électriques.
Leur acharnement sur ces équipements publics a plongé de nombreuses zones à forte concentration de la population dans une totale obscurité, qui a donné naissance à un climat d’insécurité «, ont déploré avec une pointe de dépit non dissimulée des habitants de la partie basse de la localité de Bouisseville. Le même son de cloche s’est fait entendre par d’autres interlocuteurs abordés à propos de ce sordide état de fait. Toujours est-il que la récente condamnation par des murs en béton des accès aux plages, dans lesquels ont été pratiqué des portes afin de permettre seulement le passage de personnes a suscité des avis quelque peu mitigés notamment sur le volet esthétique. Notons à ce sujet aussi qu’un peu plus d’une année plus tôt, les mises à l’eau jalonnant le littoral de la contrée d’Aïn El Turck ont été aussi condamnées au terme d’une opération similaire.
Rachid Boutlélis

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page