EDITO

Mensonges, racisme et effets de manches

La droite et l’extrême droite en France continuent leur campagne haineuse contre l’Algérie et usent de tous les procédés ignobles pour mettre en marche leur funeste projet raciste. Aujourd’hui en première ligne de cette grande campagne, le cynique ministre de l’intérieur multiplie les sorties médiatiques et se pourfend souvent dans des comportements mafieux et contraire à toutes les lois, à commencer par celles de son propre pays.
Mais que faut-il attendre d’un ministre qui n’a pas hésité à envoyer sa gendarmerie dans une école pour arrêter une gamine comme s’il s’agissait d’une terroristes, alors que la loi l’interdit de manière catégorique, comme cela lui a été rappelé par ses propres collègues du gouvernement auquel il appartient, à commencer par la ministre de l’éducation qui lui a rappelé que les relations entre les forces de l’ordre-système éducatif sont régies par le protocole d’accord de Dreux de 2004 et que les interventions de la police et des gendarmes dans un établissement scolaire sont extrêmement réglementées. Elles ne peuvent se faire que dans les cas suivants: projets éducatifs, entraînements aux exercices de sécurité, «situations d’urgence», avec un «danger imminent» ou un «trouble à l’ordre public». Même le chef de la gendarmerie a parlé d’”une erreur collective, estimant que les gendarmes n’auraient pas dû rentrer dans l’établissement”. La justice a aussi jugé illégale sa décision d’expulsion d’un influenceur vers l’Algérie. Triste butin pour un ministre censé assurer la sécurité et qui se révèle être un délinquant politique sans respect pour les lois de son pays.
Cela pour dire à quel point est arrivée la déliquescence de ce pays (et de ses politiques) qui se vantait d’être la terre des droits de l’homme, alors qu’il utilise aujourd’hui les mêmes tristes procédés de la police politique d’un certain Adolf Hitler, où un ministre n’hésite pas à terroriser une gamine et à mentir en plus pour se dédouaner.
La surenchère raciste et haineuse contre l’Algérie, elle, est aussi bien verbale que par les faits. Ce qui s’est passé la semaine dernière dans les aéroports de Paris en est la parfaite illustration, où le comportement des policiers français contre les voyageurs algériens a été vivement contesté par le ministère algerien des Affaires étrangères qui a rappelé à la partie française ses obligations dans les termes les plus forts. Les mensonges et les tentatives d’immision dans les affaires internes font aussi partie de cette haineuse campagne, dont la plus risible est d’arrêter une aide chimère pour l’Algérie.
L’Algérie, qui est en train de lancer des investissements se comptant en milliards de dollars et d’euros, et qui est l’un des rares pays totalement désendetté, alors que la France croule sous les dettes où elle doit payer quelques 360 milliards d’euros pour cette seule année 2025, c’est à dire près de 3 milliards d’euros par jour.
L’Algérie est aujourd’hui totalement souveraine et sa bonne santé financière est de loin meilleure que celle de la France, ce qui lui permet une totale indépendance dans ses décisions politiques, ce qui est loin d’être le cas de ceux qui ne cessent de dégringoler à tous les niveaux et qui ne font que gesticuler pour donner l’illusion d’exister.

Par Abdelmadjid Blidi

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