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Mohamed Bouslimani : l’affaire de l’exfiltrée Bouraoui a fait tomber les masques de la presse française

Le parti pris de la presse française dans le traitement médiatique réservé à l’affaire Amira Bouraoui, a été dénoncé par le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani.

Le ministre, dans un entretien accordé samedi dernier au média en ligne AlgerieMaintenant, a dénoncé l’attitude de la presse française qui a présenté la ressortissante algérienne Amira Bouraoui, exfiltrée illégalement, comme étant journaliste. Dénonçant la virulente campagne ayant pour objectif de porter atteinte à l’Algérie, M Bouslimani a affirmé qu’Amira Bouraoui n’a aucune relation avec la profession. «Ce qu’a fait la presse française ne nous a pas étonnés. Tout était clair bien avant, mais, aujourd’hui, l’affaire de l’exfiltration de la dénommée Amira Bouraoui a fait tomber les masques», a indiqué le ministre.

Appelant les médias algériens à riposter avec « un grand professionnalisme aux viles campagnes » de la presse française, M. Bouslimani a rappelé celles menées contre l’Algérie par ces mêmes médias durant la décennie noire. Il a affirmé que la presse française «a tenté d’induire en erreur l’opinion publique internationale en qualifiant (Amira Bouraoui) de journaliste, alors que celle-ci n’a aucun lien avec la profession de journaliste et tous les gens du secteur en Algérie le savent».

Le ministre a indiqué que « Amira Bouraoui exécutait un agenda pour le compte de puissances étrangères connues, preuve en est la position scandaleuse des médias publics français, qui ont lancé une campagne virulente contre l’Algérie ». Il a rappelé les campagnes «menées à partir des années 1990, lorsqu’ils (les médias français) ont tout mis en œuvre pour faire tomber l’Etat algérien, en s’en prenant clairement à l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN)».

Durant la décennie noire, les médias français étaient derrière «la sinistre question +Qui tu qui?+, bien qu’ils savaient pertinemment que l’Etat et le peuple algériens combattaient le terrorisme aveugle», a dénoncé le ministre. «Si la presse française n’avait pas réussi à l’époque ses plans visant à renverser l’Etat algérien qui combattait, seul, le terrorisme, comment pourrait-elle aujourd’hui porter atteinte à l’Algérie nouvelle, considérée de l’avis de tous, comme une puissance régionale, une Algérie unie et indivisible, telle que scandée par les Algériens lors du Hirak béni +Djeïch, chaâb, khawa khawa+», a soutenu le ministre.

 

Les acquis de l’Algérie dérangent ses ennemis

Le ministre a estimé que les acquis de l’Algérie dérangent ses ennemis qui parient sur la déstabilisation de l’Etat et de ses institutions. «Les acquis concrets que l’Algérie a réalisés sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dérangent désormais les ennemis de l’Algérie qui parient désespérément sur la déstabilisation de l’Etat et de ses institutions, et nous leur assurons qu’ils ne réussiront jamais à y parvenir», a-t-il souligné.

Interrogé sur l’éventualité que cette affaire affecte les liens algéro-tunisiens, M. Bouslimani a affirmé que les relations entre les deux pays sont solides plus particulièrement durant les 3 dernières années. Il a affirmé également que «l’Algérie a choisi d’être aux côtés de la Tunisie dans tous les sens du terme».

«Les relations entre l’Algérie et la Tunisie se sont tellement consolidées, notamment ces trois dernières années, qu’elles ne seront jamais ébranlées par les gesticulations médiatiques aux objectifs explicites orchestrées par des médias français ne voulant toujours pas admettre, ni leurs parrains d’ailleurs, que l’Algérie est souveraine dans ses décisions», a ajouté M. Bouslimani.

Il a mis en avant la récente décision du président Tebboune qui vise à consolider davantage les relations entre l’Algérie et la Tunisie, à savoir la facilitation de l’accès des citoyens tunisiens en Algérie via les postes-frontières. «Après les tentatives désespérées de la presse française d’exploiter l’affaire honteuse de l’exfiltrée Bouraoui, dans le but de déstabiliser les relations fortes et fraternelles entre l’Algérie et la Tunisie, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait enjoint, dans le cadre du raffermissement des liens entre les deux peuples, de faciliter l’accès des citoyens tunisiens en Algérie via les postes-frontières, et aura ainsi fermé la porte à toute tentative», détaille le membre du gouvernement.

Face à tous ces nombreux défis, «les ennemis de la stabilité et de la réussite usent désormais de tous les moyens dont ils disposent, y compris des médias, en vue de briser la courbe ascendante enregistrée par le pays», a-t-il ajouté. Il a dans ce cadre lancé un appel aux «médias algériens, toutes catégories confondues, à faire face à ces viles campagnes avec un haut professionnalisme». Dans le cadre de l’appel  lancé à la presse nationale, le ministre s’est dit confiant en la capacité des médias nationaux à «transmettre la véritable image de l’Algérie au moyen de la plume, du son et de l’image, des armes fatales pour faire face aux forces du Mal qui guettent le pays».

Il a affirmé enfin que malgré les campagnes des médias français, l’édification de l’Algérie nouvelle est en marche. «En dépit de toutes les tentatives flagrantes et les plans ourdis par ces forces du mal, l’Algérie, avec son Armée et son peuple, avance résolument sur la sa voie tracée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l’édification de l’Algérie nouvelle, l’Algérie rêvée par les chouhada et dont rêvent les jeunes d’aujourd’hui», a soutenu le ministre.

  Mohand S

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