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Plus de 1.6 million d’étudiants et près de 70.000 enseignants : top départ, hier, de la nouvelle année universitaire

Au niveau du pôle technologique de Sidi Abdallah, l’Ecole nationale supérieure de la nano et nanotechnologie a enregistré l’inscription de 200 étudiants, tandis que 215 autres ont été inscrits à l’Ecole nationale supérieure de la technologie des systèmes autonomes.

Le ministre de l’Enseignement supérieur a donné, hier à partir de Gualma, le coup d’envoi de l’année universitaire 2023/2024. Pas moins de 1,6 millions d’étudiants sont concernés par cet événement majeur de la rentrée sociale. Cela sans compter les quelques 70.000 enseignants qui rejoindront leurs postes dans les 93 établissements universitaires du pays. Cela pour l’aspect global, dans le détail, le directeur général de l’enseignement et de la formation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Ali Choukri, nous apprend que le nombre de nouveaux bacheliers est estimé à près de 331.272. Sur ce nombre, 312.745 ont été orientés, alors que 293.718 étudiants ont effectué leur inscription définitive jusqu’au 30 août dernier, soit 96.68%.
Statistiquement, l’on constate que cette année, les filières technologiques ont la cote. Pas moins de 64% des étudiants y ont été orientés. Les sciences humaines et sociales ont vu l’inscription de 36% des bacheliers. Cet engouement pour les filières technique et technologique s’explique par la création de nouvelles spécialités universitaires adaptées au marché de l’emploi. On retiendra à titre d’exemple le dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux salines créées au niveau des universités de Ouargla, l’Université des sciences et technologies Houari-Boumediene d’Alger (USTHB), l’Ecole nationale supérieure d’hydraulique (ENSH) et l’Ecole nationale polytechnique d’Oran dans le cadre du soutien à la sécurité hydrique. Cela pour les nouveautés, concernant les filières traditionnelles, notamment la médecine, les étudiants de cette filière ont bénéficié, cette année, de la création de 14 nouveaux points de formation, sous forme d’annexes rattachées aux facultés d’origine. Ces dernières ont enregistré l’inscription de 4.000 étudiants à leur niveau, soit 27% de l’ensemble des étudiants inscrits dans cette filière.
En ce qui concerne les deux nouvelles écoles supérieures créées au niveau du pôle technologique de Sidi Abdallah, l’Ecole nationale supérieure de la nano et nanotechnologie a enregistré l’inscription de 200 étudiants, tandis que 215 autres ont été inscrits à l’Ecole nationale supérieure de la technologie des systèmes autonomes. L’Ecole nationale supérieure de Mathématiques a, quant à elle, accueilli 306 étudiants, tandis que l’Ecole nationale de l’intelligence artificielle a enregistré 314 étudiants, selon le directeur général de l’enseignement et de la formation au ministère.
Par ailleurs, 246 étudiants se sont inscrits en double diplôme au niveau de 6 universités pilotes pour cette année, à savoir M’sila (droit privé et informatique, management des affaires et anglais), Laghouat (spécialités économie numérique et mathématiques appliquées), Tlemcen (spécialités finance internationale et anglais), Oran 1 (spécialités informatique et sciences de gestion), et Annaba (automatisme et informatique).
Sur le plan organisationnel, les inscriptions universitaires de cette année ont été marquées par la consécration de la politique «zéro papier», à travers la numérisation de l’opération dans ses différentes étapes, en sus des services ayant enregistré l’adoption d’une carte intelligente «unique et unifiée» qui permet d’accéder à toutes les œuvres universitaires (transports, hébergement, restauration et bibliothèques).
Cette dynamique novatrice au sein de l’université algérienne a permis au secteur d’ouvrir 40.000 places pédagogiques, réalisées dans 8 wilayas pour une enveloppe de 44,75 milliards de dinars, et de 21.500 lits répartis à travers 9 wilayas pour un montant de 25,75 milliards de dinars, et ce en vue d’améliorer les capacités d’accueil des étudiants au niveau des établissements universitaires.

Anissa Mesdouf

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