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Réformes de la Justice et droits de l’homme : Larbaoui souligne les grandes avancées de l’Algérie

La démarche présidentielle poursuit l’objectif final d’introduire, dans le système législatif national, « tous les critères internationaux inhérents aux droits de l’homme », a signifié le Premier ministre.

Les réformes constitutionnelles et législatives réalisées par le président de la République ont figuré en bonne place de l’allocution prononcée par le Premier ministre Nadri Larbaoui, hier, au Centre international des conférences, à Alger.
« Les mesures importantes de renforcement des garanties relatives au respect des droits de l’homme et des peuples, que stipule la Constitution algérienne initiée par le président de la République en 2020 », constitue au regard du Premier ministre un corpus légal important. Présidant l’ouverture des travaux du Dialogue judiciaire africain, en sa qualité de représentant du président de la République, le Premier ministre a mis en avant « la consécration du principe de la sécurité juridique, la généralisation du principe du double degré de juridiction et l’élargissement du champ de l’exception d’inconstitutionnalité pour couvrir la réglementation ». Cela a permis, a-t-il poursuivi, « d’opérer une réforme globale du système législatif et institutionnel concerné par les droits de l’homme, et de l’orienter entièrement vers la contribution à la réalisation d’un développement axé sur le citoyen ».
Pour le Premier ministre, « ce processus a requis une attention particulière à la réforme globale de la justice et au renforcement de son indépendance ».
Un objectif central de l’œuvre du président Tebboune qui a mis en exergue le fait que la Justice soit « un pilier principal pour consolider le processus d’édification nationale vers la gouvernance judiciaire et l’humanisation de l’action judiciaire », souligne le Premier ministre qui note la mise en œuvre d’une réforme profonde du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) « a permis de consacrer sa pleine indépendance et la concrétisation effective de ses prérogatives exclusives en matière de gestion de la carrière des magistrats », a ajouté M. Larbaoui.
Le processus réformateur n’est pas encore achevé et cela interviendra avec « la promulgation du nouveau statut de la Magistrature qui renforcera l’indépendance du magistrat, le préservera de toute influence extérieure et assurera l’amélioration de sa situation socio-professionnelle », a affirmé le Premier ministre, soulignant ainsi l’intérêt qu’accorde le chef de l’État à l’indépendance du juge.
Il reste que cet objectif est sous-tendu par « les efforts consentis dans le domaine de la formation des magistrats, du renforcement de leurs acquis théoriques et professionnels », mais également par le « développement des capacités des différents agents chargés de l’application de la loi, l’accent étant particulièrement mis sur la conscientisation des différents intervenants dans l’activité judiciaire aux questions en lien avec la protection des droits de l’homme », insiste le Premier ministre.
Ce processus de réforme de la Justice ne s’arrête pas là, puisque la démarche présidentielle poursuit l’objectif final d’introduire, dans le système législatif national, « tous les critères internationaux inhérents aux droits de l’homme », a signifié le Premier ministre, non sans rappeler que « la Constitution de 2020 a consacré cette orientation à travers l’obligation faite au magistrat national d’appliquer les conventions ratifiées lors de l’exercice de ses missions ».

Anissa Mesdouf

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