Sidi Bel Abbés : emblavement de seulement 36% des terres agricoles
Selon un récent constat livré par les services agricoles de la wilaya de Sidi Bel Abbés, ce sont seulement 36 pour cent des terres concernées qui ont été emblavées depuis le lancement de la compagne laboures-semailles.
D’abord, il ya a eu un retard flagrant dans le début de l’emblavement des terres à cause du retard de la pluviométrie et les faibles taux de précipitations enregistrées en ce début de saison hivernale. Ce faible pourcentage de 36% est loin des prévisions des services agricoles. A ce titre, le directeur des services agricoles de Sidi Bel Abbés, Dellali Benaouda a annoncé il y a deux semaines, que le programme de la compagne laboures-semailles 2023-2024 comprend 136.100 hectares de terres prévues à l’emblavement et une prévision de production estimée à 140.800 quintaux de céréales, plus une future production de 13.708 quintaux de légumes secs. Ces deux chiffres s’ajoutent à la création de trois nouvelles exploitations agricoles d’une superficie globale de 10.000 hectares dans les communes de Bir Hmam et Marhoum. Dans le cadre de l’irrigation complémentaire, les services agricoles de SBA tablent sur une superficie de 10.166 hectares avec l’apport du fond national de développement agricole et le crédit défi pour l’acquisition du matériel nécessaire pour l’irrigation.
Concernant les problèmes rencontrés lors de la campagne laboures-semailles dès ce mois de décembre, le wali Samir Chibani a rencontré les responsables du secteur agricole afin d’étaler les problèmes et suggérer les solutions adéquates. Chibani a relevé la hantise des agriculteurs dans plusieurs régions de la wilaya qui hésitent toujours à entamer l’opération d’emblavement de leurs terres à cause de la faible pluviométrie. Le premier responsable de la wilaya rappelé que les fellahs peuvent trouver des solutions intermédiaires pour faire face à la sécheresse en exploitant les eaux produites par les stations d’épuration d’eau usées (STEP) ou procéder à l’arrosage complémentaire.
M. Bekkar
