Un État en pleine déliquescence
Faisant fi de toutes les conventions qui lient les deux pays et de toutes le conventions internationales qui régissent les relations diplomatiques entre les pays, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, continue d’abaisser la république française au rang d’État voyou, croyant avec sa petitesse d’esprit agir en homme de poigne.
Un homme hypocrite qui parle trop sans aucun résultat probant, notamment dans les missions qui lui ont été confiées pour assurer la sécurité dans son pays. Les émeutes, les affrontements, les vols, les crimes de toutes sortes font le quotidien de la France. Et pour toute réponse, le ministre se mue en un commentateur vicieux et incompétent, maniant le mensonge et la roublardise pour cacher son impuisssance. Il parle beaucoup et agit très peu, commente une grande partie de la classe politique française.
Retailleau agit et se mêle aussi des prérogatives de plusieurs de ses collègues ministres, à commencer par celui des Affaires étrangères qui paraît bien effacé face aux multiples, et peut être irrémédiables dégâts, qu’est en train de commettre un homme enragé qui agit à visage découvert dans son délire raciste et son acharnement contre un pays souverain qu’est l’Algérie, qu’il pense pouvoir amener à se plier à ses errements politiques et ambitions démesurées.
Aveuglé par sa seule ambition qu’il croit pouvoir l’emmener jusqu’au palais de l’Elysée, il courtise, jusqu’à la caricature, cette partie de la France raciste et nostalgique de l’Algérie française. Un cheminement qui renseigne sur la petitesse de cet intrus qui se revendique gaulliste alors qu’il n’a aucune idée ni conception de ce qu’est et doit être un homme d’État.
L’Algérie souveraine a rappelé à cet amateur de la politique, par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères, et de manière claire et ferme les us et droits qui régissent les relations entre Etats” Les démarches entreprises, tant à Alger qu’à Paris, ont permis d’établir que ladite mesure a été prise par le ministère français de l’Intérieur, à l’insu du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, dans l’opacité totale et sans la moindre notification officielle comme le veulent les règles élémentaires de la pratique diplomatique. Cette mesure constitue une atteinte grave au bon fonctionnement de la mission diplomatique algérienne en France, ainsi qu’une violation manifeste des dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, en particulier son article 27, alinéa 7″, à indiqué le communiqué du MAE algérien.
L’Algérie, en État souverain, prendra les mesures nécessaires face à ces comportements contraires au droit international. Mais il restera que le cas Retailleau est avant tout un problème franco-français qui a mis la lumière sur le chaos et la décadence qui caractérise ce pays où ni Matignon ni l’Elysée, maintes fois attaqués par ce ministre, n’ont pu remettre ce provocateur raciste et xénophobe à sa place, confirmant ainsi un État en manque d’autorité et en pleine déliquescence.
Par Abdelmadjid Blidi