Oran

Services de la wilaya d’ Oran:
Le tri anarchique des déchets interdit

Les usagers de la ligne de transport par taxis reliant Oran à Sidi Bel Abbès réclament le renforcement des dessertes. Jeudi dernier, il y avait un monde impressionnant à la station des taxis inter-wilaya sise à l’USTO. De nombreux usagers attendent l’arrivée d’un taxi pour aller à Sidi Bel Abbès.

Les taxis desservant cette ligne sont incapables de satisfaire une demande qui a explosé ces dernières années. Dès l’arrivée d’un taxi, ce dernier est pris d’assaut par la foule.
Dans de pareilles situations, les personnes à forte corpulence sont les mieux servies. Pour monter à bord d’une voiture jaune, il faut user de ses coudes et de sa force physique pour arracher une précieuse place. Les femmes et les enfants sont laissés «en rade». Des familles attendent ainsi plusieurs heures jusqu’à des heures tardives pour réussir enfin à rallier leur destination. Cette situation exaspère les usagers qui demandent aux autorités de «renforcer le nombre de taxis desservant cette ligne très fréquentée». «Cela passe nécessairement par l’octroi de nouveaux agréments», réclame un des usagers rencontré dans cette gare. De leur côté, les chauffeurs de taxis ne voient pas cette problématique sous le même prisme. Ces derniers n’aiment pas du tout entendre parler de nouveaux agréments, synonyme pour eux de «concurrence». Récemment, les chauffeurs de taxi inter-wilaya ont manifesté leur colère suite à la décision de la direction des Transports de la wilaya d’Oran de délivrer de nouveaux agréments d’exploitation de lignes inter-wilayas.
Les trois syndicats représentant les chauffeurs de taxis, (le SNTT, l’ONTA et l’UGCAA), ont vivement protesté contre l’injection de nouvelles autorisations de taxis dans des lignes qu’ils jugent comme étant «saturées». Le SNTT a estimé que «cette mesure est contraire aux directives du ministère de tutelle qui s’est engagé avec les délégués des chauffeurs de taxi à geler les nouveaux agréments des taxis inter-wilaya et du transport en commun en raison de la saturation des lignes inter-wilaya et le repli du trafic».
Pour la direction des Transports, la notion de «saturation» ne convient pas du tout à la réalité. Cette administration a justifié cette mesure par «le nombre croissant des demandes déposées par les chauffeurs de taxis». Les arguments des chauffeurs de taxis sont aussi rejetés en bloc par les usagers qui se plaignent de «l’insuffisance du nombre de taxis». La demande en transport par taxi ne cesse, en effet, d’augmenter en raison certainement de l’explosion démographique, mais aussi et surtout des services souvent décriés que proposent tant les bus que les trains.

Imad. T

 

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