EDITO

Une responsabilité totale

Alors que la grande majorité de la communauté internationale appelle à un cessez-le-feu immédiat, les barbares sionistes ont eux choisi d’intensifier leur bombardement sur la ville de Rafah. Par ailleurs et au moment où le Hamas a donné son accord pour l’arrêt des hostilités et informé les pays médiateurs ( le Qatar et l’Egypte) de sa disponibilité à engager les échanges entre otages et prisonniers, le bourreau Netanyahou a lui indiqué que son projet d’attaque terrestre sur Rafah sera lancé sans aucune considération pour les négociations de trêve en cours.

Une autre preuve, s’il en faut, sur les intentions meurtrières d’un homme avide de sang et du chaos, à la tête d’un cabinet de guerre mafieux et ignorant complètement les appels au cessez-le-feu et piétinant le droit international.

Un défi manifeste envers la communauté internationale et un défi assumé envers l’ONU qui n’a de cesse de demander d’épargner les civils palestiniens, mais sans jamais être entendu. Un cri de détresse qui a encore une fois été réitéré ce jeudi par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) qui a déclaré que les Palestiniens de Ghaza étaient soumis à « une nouvelle migration forcée », indiquant que depuis le 6 mai, date à laquelle les forces sionistes ont intensifié leurs opérations militaires, « environ 80 000 personnes ont quitté Rafah à la recherche d’un abri ailleurs », rappelant que les familles palestiniennes dans cette région se trouvent dans une situation très difficile en raison des attaques contre Rafah, et ajoutant surtout que « nulle part n’est sûr. Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiatement ».

Un cessez-le-feu qui, clairement, n’est pas à l’ordre du jour des sanguinaires sionistes qui ont déjà assassiné depuis le 7 octobre plus de 35.000 Palestiniens dont la majorité sont des femmes et des enfants. 10.000 femmes tuées et 15.000 enfants massacrés, ce n’est pas simplement des chiffres que l’on aligne, mais une tragédie comme jamais l’humanité n’a connu auparavant. Toutes ces vies fauchées sont une honte pour ces leaders qui se réclament les garants du Monde libre et des droits de l’homme.

Ce génocide qui dure depuis sept mois renseigne au fond sur l’injustice de cet ordre mondial voulu par les prétendues nations libres qui ont une grande responsabilité dans ce que vit le peuple palestinien, car ce sont bien ces pays, et à leurs têtes, les Etats Unis d’Amérique, qui non seulement ont couvert ces crimes mais les ont soutenus. Et même si Joe Biden semble se redecouvrir certains remords face à son allié sioniste et menace de ne plus livrer certaines armes à l’assassin Netanyahou et sa bande de sanguinaires, cela ne peut cacher la complicité qui a toujours eu cours dans cette incommensurable tragédie humaine. Les milliards de dollars qui ont été approuvés par le congrès américain pour soutenir l’effort de guerre de l’entité sioniste sont là pour nous le rappeler.

Par Abdelmadjid Blidi

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