Foncier économique : l’AAPI va accélérer la cadence dès 2025
Il sera retenu qu’à partir du 1er janvier 2025, l’Agence «passera à la vitesse supérieure dans le traitement des demandes de foncier et renforcera son portefeuille foncier par la mise à disposition d’assiettes suffisantes et la création de nouvelles zones industrielles.»
Le traitement des demandes de foncier industriel passera à la vitesse supérieure dans les prochaines semaines. Le Directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, a fait cette promesse qui s’avère importante au regard du caractère stratégique de ce genre d’opération dans le processus d’investissement. Facteur encourageant, mais également limitant en cas d’indisponibilité du foncier, l’acte d’investir en Algérie est visiblement à la croisée des chemins et l’AAPI entend lui faire prendre la bonne direction. Celle-ci se réalise à travers le renforcement du portefeuille foncier de l’Agence par la mise à disposition d’assiettes suffisantes.
La première Rencontre nationale des directeurs des guichets uniques, qui a été le décor de l’allocution du DG de l’AAPI s’est donnée pour mot d’ordre «Pour une plus grande efficacité au service de l’investissement et des investisseurs». M. Rekkache qui s’est voulu on ne peut plus proche de la thématique de la rencontre a précisé que l’AAPI avait amorcé une nouvelle étape dans la gestion du dossier de l’investissement à travers la gestion du dossier du foncier économique. Ainsi, il sera retenu qu’à partir du 1er janvier 2025, l’agence «passera à la vitesse supérieure dans le traitement des demandes de foncier et renforcera son portefeuille foncier par la mise à disposition d’assiettes suffisantes et la création de nouvelles zones industrielles et d’activités afin de répondre à la forte demande sur le foncier économique».
Atteindre les objectifs escomptés est un passage obligé pour l’Agence dont le directeur général entend simplifier les procédures pour un traitement plus flexible et plus rapide des demandes des investisseurs. M.Rekkache a insisté sur la nécessité d’éliminer les obstacles bureaucratiques et de veiller à garantir la transparence et l’égalité de traitement pour «cibler les investissements rentables pour l’économie nationale et les investisseurs sérieux et en finir avec la spéculation».
Il importe aussi de «faire connaître les opportunités d’investissement à travers des campagnes intensives et ciblées s’appuyant sur des études précises mettant en avant le potentiel économique des différentes wilayas du pays», selon le DG de l’AAPI, qui a souligné l’importance de «la mise à niveau des ressources humaines pour garantir des services de qualité répondant aux exigences des investisseurs et aux normes internationales». Pour M.Rekkache, la prochaine étape exige un travail collectif et une mobilisation totale pour drainer de nouveaux investissements et atteindre l’objectif ambitieux de la concrétisation effective sur le terrain de 20.000 projets d’investissement à moyen terme.
Concernant la rencontre, qui s’est déroulée en présence des Directeurs généraux des Douanes, des Impôts et du Domaine national, des présidents des groupes publics, de représentants de différents départements ministériels et d’experts algériens et internationaux, M. Rekkache a fait savoir qu’ «elle intervient dans le cadre des efforts continus visant à renforcer l’efficacité de l’agence, qui a réalisé des progrès substantiels dans le développement de ses services et l’amélioration de ses performances».
Cette rencontre se veut « un espace de concertation, d’évaluation des performances et de discussion autour des moyens à même d’améliorer les services proposés aux porteurs de projets», a-t-il dit. «Il s’agit également d’une étape importante dans le parcours de l’agence au service du développement du système d’investissement en Algérie et de la mise en œuvre des réformes profondes engagées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour faire de l’Algérie une destination privilégiée pour les investissements nationaux et étrangers», a-t-il ajouté.
Anissa Mesdouf