Que reste-t-il d’humain à cette humanité ?
Dans la nuit de jeudi à vendredi une trentaine de Palestiniens ont été tués dans des bombardements de l’armée sioniste à Ghaza. Et chaque nuit et chaque jour ce sont des dizaines de personnes innocentes qui sont massacrées de manière systématique, sans qu’au bout on puisse espérer un début de fin pour ce calvaire qui dure depuis octobre 2023.
Rien ne semble arrêter le criminel Netanyahou qui a dépassé dans sa politique d’extermination et d’horreur les pires crimes qu’a eu à connaître l’humanité. Ce criminel de guerre, continue pourtant de jouir de sa liberté et même du soutien de certains pays. De celui des États Unis de Trump bien sûr, mais aussi de celui de certains régimes arabes vendus comme celui du Makhzen qui a mis ses ports au service de l’armée sioniste.
Pour les sionistes, la stratégie est de plus en plus claire. Il ne s’agit pas, comme le prétend sa propagande, de récupérer les otages ou de détruire le Hamas, mais bien de vider la bande de Ghaza de ses habitants palestiniens. Et pour cela, deux stratégies sont mises en œuvre. Tuer un maximum de civils à travers des bombardements sauvages et sans distinction, et en deuxième imposer une mort lente à travers la fin, la soif et l’absence de soins.
Ainsi on saura que trois mille camions d’aide humanitaire sont toujours interdits d’entrer à Ghaza. Selon l’Unrwa” cela fait presque deux mois que rien n’arrive à Ghaza. Pas une goutte d’eau, pas un grain de blé”. Et tous les rapports des organisations humanitaires et des organismes de l’ONU affirment que les stocks de nourriture dans l’enclave palestinienne ont tous été épuisés. Autrement dit les populations sont en face d’une réelle famine qui menace la vie de centaines de milliers d’entre eux.
Au fond, le choix que l’on laisse aux Palestiniens de Ghaza est des plus cruels. Soit la mort, soit l’exil forcé. Et c’est ce à quoi s’attelle depuis plus de 18 mois le criminel Netanyahou. C’est celà le fond et l’objectif de toute sa stratégie criminelle.
Un crime dont est responsable toute la communauté internationale qui a failli à tous les niveaux, et qui encore à ce jour met le bourreau et la victime sur le même pied d’égalité. Un traitement qui renseigne au fond sur toutes les injustices qui régissent aujourd’hui les relations internationales et où les plus faibles sont les premières victimes d’un ordre mondial inacceptable et qui déshonore l’humanité entière. Mais mérite-t-elle encore ce terme d’humanité ?
Par Abdelmadjid Blidi