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Elections législatives du 12 juin 2021 à Aïn El Türck:
Bataille en sourdine entre les partis «standard» et les nouveaux prétendants

Après une profonde léthargie dans laquelle a été plongée la commune d’Aïn El Türck, notamment durant ce mandat de l’équipe communale, soit presque durant 04 bonnes années avant son gel et la désignation d’un nouveau chef de daïra pour insuffler un nouveau souffle, la scène locale se retrouve un semblant d’énergie consécutivement à l’annonce par le président de la République de l’organisation d’élections législatives fixées au 12 juin prochain.

Maintenues jusque là en coulisses, les tractations pour la composition de groupes éligibles aux prochaines législatives se font désormais plus visibles avec un travail de proximité et de rapprochement entre les prétendants, dont on relèvera des anciens, habitués aux rouages de la politique et de nouvelles têtes, novices certes, mais courtisées pour leur implantation en milieu associatif et leur aura auprès de la population locale, si ce n’est pour leur aisance financière, si utile en pareille circonstance.
Si les formations dites « standard », à l’instar du FLN, le RND ou encore le Hamas, rodées qu’elles sont depuis toujours aux campagnes électorales, ont depuis longtemps actionné leur « machines de guerre électorale», les nouveaux prétendants qui ont opté, soit pour une liste libre ou une nouvelle formation politique, de préférence celle ayant actuellement le vent en poupe, se démènent quelque peu pour concocter le bon dosage dans la confection de leurs listes. Il faut avouer que la rupture de confiance entre les citoyens d’Aïn El Türck et leur «élite » politique locale, depuis longtemps consommée, si l’on se réfère aux témoignages d’observateurs locaux et d’une grande partie de la population, a fortement déteint sur la conviction et la volonté des uns et des autres parmi les personnalités locales jouissant de crédibilité, de se rallier à une liste. En fait, comme arguments de conviction, les nouveaux prétendants à ces élections législatives, proposent à leurs partenaires de tirer avantage des remous qui ont secoué ces derniers temps les formations politiques dites « standard », un fait jugé propice, pour recomposer le paysage politique local notamment au niveau des assemblées communales, longtemps dominées par les mêmes compositions politiques. Le leitmotiv d’une «Algérie nouvelle», reste l’argument prépondérant pour la nouvelle classe politique locale à Aïn El Türck qui espère ainsi faire barrage aux revenants et aux caciques, tout en étant persuadés qu’il s’agit du seul moyen d’en finir avec le marasme qui a toujours sévi dans cette zone balnéaire, marquée par des scandales à répétition, des clivages internes à n’en plus finir entre élus, et surtout un appauvrissement du développement local et par delà, celui de la population.
En tous les cas, les débats risquent d’être chauds lors de la campagne électorale qui démarrera quelques semaines avant le scrutin du 12 juin, bien que la précampagne désormais lancée en sourdine et qui ne dit pas son nom, laisse quelque peu entrevoir la nature assez implacable de ce que sera le jour «J», la confrontation politique sur le terrain entre les ténors et nouveaux prétendants.
Karim.B

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