Oran

Structures hospitalières à Oran:
Certains produits pharmaceutiques connaissent des tensions

Les structures médicales enregistrent ces derniers temps, une tension et des perturbations dans la disponibilité de certains produits pharmaceutiques qui manquent à l’appel à Oran.

Ces produits sont pourtant nécessaires pour les schémas thérapeutiques pour les malades comme pour les séances de chimiothérapie pour les cancéreux, ou au niveau des urgences.
C’est le cas actuellement de la tension autour du Solumédrol à 40 mg ou de certains anesthésiques utilisés en chirurgie.
Certains blocs de chirurgie ont été impactés par cette indisponibilité des produits pharmaceutiques.
Quelles solutions pour résoudre définitivement le problème chronique des ruptures qui affecte le secteur des médicaments ? Des efforts ont été déployés par le gouvernement pour apporter des solutions au problème des ruptures et tensions que connaît le secteur des médicaments dans notre pays.
Un ministère de l’industrie pharmaceutique a été créé. A ce dernier a été rattachée l’agence nationale du médicament.
Un observatoire de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques a été mis en place.
Malgré tous ces efforts, force est de constater que des alertes de ruptures sont faites d’une manière récurrente par l’observatoire de veille.
Il y a aussi les informations recueillies et qui remontent de la part des praticiens médicaux qui sont au niveau des services hospitaliers et des structures extrahospitalières.
Certains préfèrent parler de ruptures, pendant que d’autres évoquent un problème de gestion ou d’indisponibilité provisoire, mais l’essentiel c’est qu’il y a des médicaments qui manquent.
Ceci est un constat fait par les syndicats des praticiens de santé publique qui soulignent la nécessité de veiller à reconstituer en urgence un stock de sécurité en s’appuyant sur les besoins estimés chaque année.
Par exemple, par rapport à la prévalence de la pathologie cancéreuse, les praticiens estiment que, chaque année, il y a près de milliers de cancéreux à prendre en charge.
Les praticiens médicaux estiment qu’il faudrait orienter les dépenses et veiller à répondre aux besoins de manière régulière.
Les praticiens hospitaliers estiment également qu’il faudrait aussi encourager l’investissement national (public et privé) mais aussi étranger pour renforcer la production pharmaceutique.
Pour les praticiens, il est nécessaire d’orienter cet investissement dans les molécules essentielles en tenant bien-sûr compte de l’innovation et des mises à jour par rapport au consensus thérapeutique.
Pour les praticiens, il est également nécessaire d’assurer au niveau du réseau de stockage et de distribution via une plateforme numérisée pour optimiser la gestion des stocks et en assurer une traçabilité et une transparence.
Enfin, les praticiens estiment qu’il faut aussi renforcer l’observatoire de veille par des commissions et des sous commissions régionales et wilayales dotées des mêmes missions.

Imad T

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