Ehu 1er novembre 1954 : la pharmaco clinique en débat
Dans le cadre d’un large partenariat portant dans ses dimensions le développement de la filière pharmaco clinique, dans toutes ses ramifications et sections, le responsable de service de veille pharmaceutique près l’Ehu d’Oran et le représentant de l’Association nationale des pharmaciens algériens ont, dans la fin de journée de samedi, ratifié une convention cadre ouverte sur plusieurs domaines, tous liés à la pharmaco-clinique.
Ladite convention a été émargée en présence des représentants de la direction générale de la pharmacie près le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.
Cet accord est, dans l’ensemble de ses alinéas, d’autant plus important qu’il aborde des questions de pointe liées à la pharmaco-clinique dans toutes ses formes.
Il s’agit, selon les clauses de cette convention, « d’assurer la formation continue et l’encadrement des pharmaciens », a indiqué le chef de service de la veille pharmaceutique de l’établissement hospitalier universitaire 1er Novembre 1954 de l’USTO, El Houari Toumi.
S’exprimant en marge du 4e congrès pharmaco-clinique, le même responsable a mis l’accent sur «la gestion rationnelle des hôpitaux en s’appuyant sur les moyens technologiques liant les recherches et le citoyen dans le cadre d’une stratégie informatique», en plus, a-t-il ajouté, de la classification des médicaments biologiques et la prise en considération des lois régissant le domaine de la pharmacologie, notamment dans le volet lié à la création ainsi que la recherche dans le secteur médicamenteux tout en prenant nécessairement en compte des preuves scientifiques entrant dans le cadre du processus lié à la validation des produits médicamenteux, en plus de garantir les soins et la protection du patient en le prenant adéquatement en charge».
La directrice centrale de la pharmacie, Mansouri Hadia, a, pour sa part, affirmé que «la rencontre scientifique d’Oran met face à face les acteurs en relation avec la pharmacologie dans la voie tracée par le ministère de tutelle garantissant l’appui des moyens technologiques sanitaires», considérant qu’«il s’agit de la nouvelle feuille de route adaptée et adoptée par le ministère en adoptant par là même le plan axé essentiellement sur la haute prise en charge des patients en leur garantissant les nécessités dont ils ont besoin».
Yacine Redjami
